Un jeune Algérien, à qui un étranger de passage demandait ce qu'il faisait dans la vie, répondit : «Je suis arrêté. Je fais le cabas avec mon frère qui a une table.» L'étranger n'ayant pas compris la phrase bien qu'il en ait compris chacun des mots, passa son chemin, tout comme le jeune resta sur le sien, debout en guetteur de sentiers incertains. Heureusement, il y a des élections. Mais qu'aura laissé le gouvernement en cadeau pour ce scrutin ' Un pays qui importe tout, jusqu'au moindre détail. Une conscience nationale gagnée par un islamisme proto-historique et para-magique. Une terre gérée par la corruption, les passe-droits et le téléphone. Une délinquance ouverte comme une plaie, déployée devant des milliers de policiers déployés face à des émeutes quotidiennes et des immolés incendiaires.
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Posté Le : 19/02/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chawki Amari
Source : www.elwatan.com