Algérie

La route, de 10.000 km, ouverte en 2014 Transsaharienne



La route, de 10.000 km, ouverte en 2014 Transsaharienne
La guerre au Mali et la situation au Sahel ne vont pas affecter la réalisation de la route transsaharienne, a affirmé le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, en marge de l'ouverture des travaux de la 58e session du comité de liaison de la route transsaharienne, organisée, hier à Alger. « Le projet ne sera pas affecté dans la mesure où il est inscrit dans une vision globale de développement durable de la région. Sa réalisation va permettre de renforcer le développement et la sécurité dans la région », a précisé le ministre. Mieux, selon lui, le projet connaît un avancement remarquable. « Il reste seulement deux tronçons à réaliser au Niger (223 km) et au Tchad (330 km) », a-t-il signalé. Il avance que « la livraison finale de ce projet peut se faire à la fin de l'année en cours ou, au plus tard, au début de 2014 ». L'Algérie a mobilisé un budget de 150 milliards de dinars entre 2010 et 2014, pour la réalisation des ouvrages de soutien de la transsaharienne, d'une longueur de 10.000 km qui traverse six pays africains (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad). Outre le lancement des travaux de la route reliant Tamanrasset à Timiyaouine et à Tinzaouatine vers le Niger, il sera également question de transformer le tronçon qui traverse l'Algérie en autoroute. « Les travaux ont déjà été entamés pour la réalisation de l'autoroute entre Alger et Ghardaïa et on ambitionne de les poursuivre jusqu'à Tamanrasset puisque toutes les études sont prêtes », a indiqué M. Ghoul. Le ministre a ajouté que la réflexion est engagée au sein du comité de liaison pour la concrétisation des projets routiers complémentaires entre l'Algérie, la Tunisie, la Mauritanie, le Tchad et le Niger pour appuyer la transsaharienne. « Ce projet vise à promouvoir le développement, la sécurité et la stabilité dans la région et contribuer à faire cesser les fléaux qui se propagent dans ces pays », a-t-il estimé. Le ministre a également réaffirmé l'engagement de l'Algérie « à aider tous les pays en difficulté pour pouvoir bénéficier des bienfaits de ce projet ». Car, de l'avis du secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne, Mohamed Ayadi, « le problème de financement des institutions internationales persite ». Selon lui, la Banque africaine de développement (BAD), ayant retiré le financement du projet en 2011, pour le réorienter vers la lutte contre la famine, est revenue en 2012 et s'engage pour le financement d'une section de la transsaharienne au Tchad et au Niger. Selon lui, sept grands projets d'infrastructures seront réalisés autour de ce projet dans les pays concernés. Il s'agit du projet de liaison rail-route, du projet de pont rail-route, la réhabilitation de 5.000 km de routes en Afrique du Sud et un projet de voies ferrées, de fibre optique, du gazoduc entre l'Algérie, le Niger et le Nigeria et de la construction par l'Egypte d'un axe qui traversera le lac Victoria vers le Nil.


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