La route Chaoufa-Boubhir, un danger permanent pour la sécurité des usagers

L'axe routier Chaoufa-Boubhir desservant, via la RN12, plusieurs localités de l'est de la wilaya de Tizi Ouzou (Souamaâ, Illoula, Bouzeguène, Imsouhal, Illiltene, Aïn-el-Hammam, ...), et emprunté aussi par les automobilistes de la wilaya de Béjaïa, ceux notamment d'Akbou, constitue un danger permanent pour la sécurité des usagers et de leurs véhicules.En cause, l'état de dégradation fortement avancé de cette voie de circulation automobile. « Nids de poule », fissures, décollement du goudron, et autres déformations (affaissements, réduction de la chaussée érodée par les accotements) parcourent ce tronçon routier d'une trentaine de kilomètres. Presque aucun endroit de la route n'échappe à l'usure. Un phénomène dû, entre autres, à l'interaction de plusieurs facteurs, notamment l'absence d'entretien, la mauvaise conception de l'ouvrage qui, visiblement, n'a pas pris en compte la nature du terrain meuble et argileux.
De fait, les opérations de colmatage ponctuelles des trous et des fissures, et, quelquefois, la pose d'une couche superficielle de bitume se sont révélées inefficaces.
Des automobilistes imprudents slaloment entre ces crevasses et déchirures de l'asphalte d'où les risques d'accidents et de collisions entre les véhicules circulant dans les deux sens. Les citoyens ne cessent de se plaindre et d'alerter sur les dangers potentiels encourus par les usagers de cet axe routier qui connaît un traffic important, notamment de poids lourds, et qui, revendiquent-ils, « nécessite un traitement radical et efficace pour éliminer toutes les anomalies constatées et qui font peser des risques permanents d'accidents sur les usagers ».
Et d'avertir : « Bitumer cette route est une urgence absolue. En revanche, entreprendre des travaux de réfection sur les endroits les plus touchés par la dégradation de l'asphalte est loin de constituer la solution appropriée et ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau. Car des opérations similaires ont été entreprises par le passé, et elles se sont, à chaque fois, avérées inopérantes.»
Ajoutant, dans le même contexte, que le tronçon de la RN 71 qui va d'Azazga à Aïn-el-Hammam ainsi que la bretelle qui débouche de la même route vers Illoula-Oumalou sont aussi dans un état déplorable qui nécessite l'intervention urgente des services de l'Etat concernés.
S. A. M.