Algérie

La rn5 fermée à la circulation



Ces affrontements, qui ont duré jusqu'à une heure tardive, ont causé d'énormes bouchons sur plusieurs axes routiers de la banlieue est d'Alger. Certaines sources, non encore confirmées, indiquent que pas moins d'une dizaine de blessés ont été dénombrés parmi les jeunes manifestants et les éléments de la Gendarmerie nationale. Tout a commencé dans la  matinée d'hier lorsque les habitants sont sortis dans la rue pour réclamer l'aménagement des ruelles du quartier et le raccordement de leurs foyers au réseau de distribution du gaz de ville. Les manifestants en colère ont bloqué, dans un premier temps, la route menant vers les communes de Ouled Moussa et Keddara à  l'aide de troncs d'arbres et de pneus enflammés, contraignant des dizaines d'automobilistes à  rebrousser chemin pour rallier leur destination. Vers 13h, une patrouille de la Gendarmerie nationale intervient en tentant de convaincre les jeunes manifestants de rouvrir la route. Mais la colère monte d'un cran car personne ne pouvait contrôler la foule qui était sur les nerfs en raison de l'indifférence affichée par les responsables quant à  la résolution des problèmes à  l'origine de plusieurs actions de protestation similaires. Et c'est au milieu de ce brouhaha indescriptible que certains jeunes se sont mis à  lancer des pierres en direction des gendarmes, stationnés à  100 mètres de là. La réaction des agents de l'ordre ne se fait pas attendre : ils ripostent à  l'aide de bombes lacrymogènes. Commence alors un échange de projectiles qui durera pratiquement  tout le reste de la journée. Peu de temps après, les manifestants ont investi la RN5, qu'ils avaient fermée à  l'aide de pneus enflammés. Les événements ont pris une autre tournure, au point ou personne n'a été en mesure d'intervenir pour calmer les manifestants, qui ont fermé la RN5, dans les deux sens. Des centaines, voire des milliers d'automobilistes se sont retrouvés bloqués ; des files de véhicules se sont formées sur plusieurs kilomètres. Les habitants de Ben Merzouga précisent avoir frappé à  toutes les portes pour mettre un terme à  leurs souffrances dues à  la dégradation de leur cadre de vie, en vain. Contacté, un responsable de l'association de ce quartier justifie les incidents d'hier par les blocages multiformes des projets affectés dans le but d'améliorer les conditions de vie des habitants : «Le projet gaz est bloqué depuis presque une année, ce qui empêche d'achever les travaux d'aménagement. Toutes les autorités ont été informées : le wali, la daïra, la DUC… Nous avons organisé plusieurs réunions, dont la dernière en date remonte à  mai dernier, au siège de la daïra, mais nous avons eu que de promesses.»Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â 


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