Algérie

La RN12 reliant Bejaia à Alger fermée par les manifestants


Les voyageurs ont vécu, ce mardi, une matinée d'enfer dans la wilaya de Tizi Ouzou.Les voyageurs ont vécu, ce mardi, une matinée d'enfer dans la wilaya de Tizi Ouzou.
ContenuLes résidents du bidonville d'Oued Aïssi n'ont pas trouvé meilleur moyen pour crier leur ras-le-bol que celui de fermer la RN12, reliant la wilaya de Bejaia à la capitale Alger très tôt le matin, à la grande surprise des milliers de citoyens qui ont trouvé toutes les peines du monde pour rejoindre le lieu de travail pour les uns et le lieu études pour d'autres.
Et ce sans parler de ceux qui ont programmé cette journée pour régler leurs petits problèmes administratifs, médicaux et autres. Les manifestants ont procédé à la fermeture de la route, dans les deux
sens, vers 06h00 du matin, n'ont laissé aucun véhicule passer, créant ainsi une agaille indescriptible chez les milliers d'automobilistes empruntant cet important et névralgique axe routier de la wilaya.
Les citoyens, notamment les travailleurset les étudiants, ont été, encore une fois, les plus touchés par la fermeture de laRN12, puisqu'ils ont été obligés de parcourir une dizaine de kilomètres à pied pour rallier la ville de Tizi-Ouzou. Selon les protestataires, cette énième action de rue reste à leurs yeux le seul et unique moyen pour attirer l'attention des pouvoirs publics. «Les responsables à tous les niveaux savent ce que nous endurons et surtout ce que nous revendiquons ».
Et d'ajouter que « nous sommes les oubliés de l'Etat ». « Ce bidonville, qui loge plus de 280 familles, a été érigé au lendemain de l'indépendance sur un champ, derrière l'hôpital psychiatrique d'Oued Aissi et n'attire pas le regard des responsables », ont-ils précisé.
« Nous avons tenu des dizaines de réunions et procédé plusieurs fois à la fermeture de cette même RN12, mais à chaque fois, que ce soit au niveau de l'APC d'Irdjen dont dépend territorialement ce bidonville ou bien au niveau du wali, les responsables nous tiennent toujours le même discours, à savoir que le cas de notre bidonville sera pris en charge en urgence », affirment-ils. « Nous demandons juste que les responsables tiennent leurs promesses maintes fois ressassées mais jamais concrétisées», ajoutent-ils.
La RN 12 est, faut-il le rappeler, souvent fermée par des citoyens en colère. Mais il faut reconnaître que ces répétitives fermetures de routes, notamment cette importante
RN12, reliant Alger à Bejaïa, sont devenues de véritables calvaires pour les usagers au point où on peut se retrouver dans des situations dramatiques. Telle que cette femme âgée décédée en août dernier dans un embouteillage monstre engendré par la fermeture de cette route au niveau de Tadmaït.
ContenuLes résidents du bidonville d'Oued Aïssi n'ont pas trouvé meilleur moyen pour crier leur ras-le-bol que celui de fermer la RN12, reliant la wilaya de Bejaia à la capitale Alger très tôt le matin, à la grande surprise des milliers de citoyens qui ont trouvé toutes les peines du monde pour rejoindre le lieu de travail pour les uns et le lieu études pour d'autres.
Et ce sans parler de ceux qui ont programmé cette journée pour régler leurs petits problèmes administratifs, médicaux et autres. Les manifestants ont procédé à la fermeture de la route, dans les deux
sens, vers 06h00 du matin, n'ont laissé aucun véhicule passer, créant ainsi une agaille indescriptible chez les milliers d'automobilistes empruntant cet important et névralgique axe routier de la wilaya.
Les citoyens, notamment les travailleurset les étudiants, ont été, encore une fois, les plus touchés par la fermeture de laRN12, puisqu'ils ont été obligés de parcourir une dizaine de kilomètres à pied pour rallier la ville de Tizi-Ouzou. Selon les protestataires, cette énième action de rue reste à leurs yeux le seul et unique moyen pour attirer l'attention des pouvoirs publics. «Les responsables à tous les niveaux savent ce que nous endurons et surtout ce que nous revendiquons ».
Et d'ajouter que « nous sommes les oubliés de l'Etat ». « Ce bidonville, qui loge plus de 280 familles, a été érigé au lendemain de l'indépendance sur un champ, derrière l'hôpital psychiatrique d'Oued Aissi et n'attire pas le regard des responsables », ont-ils précisé.
« Nous avons tenu des dizaines de réunions et procédé plusieurs fois à la fermeture de cette même RN12, mais à chaque fois, que ce soit au niveau de l'APC d'Irdjen dont dépend territorialement ce bidonville ou bien au niveau du wali, les responsables nous tiennent toujours le même discours, à savoir que le cas de notre bidonville sera pris en charge en urgence », affirment-ils. « Nous demandons juste que les responsables tiennent leurs promesses maintes fois ressassées mais jamais concrétisées», ajoutent-ils.
La RN 12 est, faut-il le rappeler, souvent fermée par des citoyens en colère. Mais il faut reconnaître que ces répétitives fermetures de routes, notamment cette importante
RN12, reliant Alger à Bejaïa, sont devenues de véritables calvaires pour les usagers au point où on peut se retrouver dans des situations dramatiques. Telle que cette femme âgée décédée en août dernier dans un embouteillage monstre engendré par la fermeture de cette route au niveau de Tadmaït.
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