Depuis plusieurs années, l'Algérie est la cible de campagnes orchestrées depuis l'étranger, visant à ébranler sa stabilité et son unité. Ces actions, souvent pilotées par des activistes hostiles au pays, exploitent les technologies numériques et les réseaux sociaux pour diffuser des messages de désinformation et de division. La récente affaire autour du hashtag #Manich_radi illustre parfaitement ces tentatives de manipulation, révélant une stratégie plus large de guerre hybride alimentée par des acteurs extérieurs aux intentions malveillantes. Entre rancoeur et instrumentalisation
Les initiateurs de ces campagnes s'appuient fréquemment sur des individus vulnérables, souvent motivés par des frustrations personnelles ou sociales. Ces activistes, qu'ils soient issus de la diaspora ou résidant en Algérie, semblent pour certains mus par des échecs personnels dans leur intégration sociale et économique. Ces ressentiments les rendent malléables, prêts à pactiser avec des forces extérieures qui exploitent leur amertume pour servir des agendas étrangers.
Qu'il s'agisse de lobbies hostiles ou de puissances étrangères poursuivant des objectifs géopolitiques divergents, ces campagnes mobilisent des outils sophistiqués pour simuler un mécontentement généralisé et artificiel. Leur objectif est clair : fragiliser l'Algérie, tant sur le plan interne que dans son image internationale. Le rôle des plate-formes numériques dans la guerre hybride
La campagne récente autour de #Manich_radi en est une illustration flagrante. Ce hashtag, lancé par des comptes opérant principalement depuis l'étranger, prétendait refléter le mécontentement des Algériens. Cependant, des analyses rapides ont révélé que la majorité des comptes responsables de cette tendance n'étaient ni algériens ni localisés en Algérie.
En simulant une colère populaire algérienne, ces activistes étrangers ont cherché à diffuser un climat de division et de défiance envers les institutions. Toutefois, cette tentative maladroite a rapidement été dévoilée. Sur les réseaux sociaux, des internautes, y compris au-delà du Maghreb, ont raillé cette opération. «Comment un hashtag censé être algérien peut-il être tendance à l'étranger et pas en Algérie?? Cela manque de crédibilité», s'est interrogé un internaute. La riposte patriotique :
« Ana mâa bladi »
Face à cette attaque médiatique, la réaction des Algériens a été rapide et massive. Le hashtag #Ana_mâa_bladi («Je suis avec mon pays») a été lancé en réponse, mobilisant citoyens, influenceurs, journalistes, politiques et associations pour dénoncer cette tentative de manipulation et réaffirmer leur attachement à l'Algérie.
Ce mouvement a illustré l'unité du peuple algérien face aux défis, malgré les difficultés socio-économiques actuelles. Le célèbre commentateur sportif Hafid Derradji a parfaitement résumé cet esprit en disant, sans le citer complètement?: «Nous ne sommes pas toujours satisfaits, mais nous restons aux côtés de notre pays. Le meilleur s'obtient par le travail, la solidarité et l'unité.» La nécessité de médias nationaux forts et crédibles
Dans ce contexte de guerre hybride, un enseignement majeur se dégage : la nécessité pour l'Algérie de disposer de médias nationaux crédibles et performants. Il faut que les citoyens algériens puissent de nouveau se tourner vers leurs médias nationaux, dont ils éprouveront la crédibilité par la capacité de ces derniers à porter la moindre de leurs préoccupations, angoisses et attentes.
Des médias crédibles, libres, portés autant par des intérêts d'Etat aux enjeux primordiaux que par des intérêts du quotidien citoyen. L'Algérie a besoin de médias forts capables de se dresser en remparts contre toutes les manœuvres. Sans un tel dispositif médiatique, les citoyens se tournent exclusivement vers les réseaux sociaux et les médias étrangers, où la manipulation et les fausses informations prolifèrent à l'une de l'affaiblissement du paysage médiatique local. Une guerre hybride aux multiples facettes
Ces campagnes de désinformation s'inscrivent dans une stratégie plus large de déstabilisation. Les réseaux sociaux sont utilisés comme des armes pour semer la confusion et diviser les populations. Certains laboratoires de manipulation, souvent associés à des puissances régionales ou internationales, exploitent les failles internes pour avancer leurs agendas. L'Algérie, en tant que puissance régionale dotée de ressources stratégiques et d'une position géopolitique clé, est une cible privilégiée. Ces campagnes cherchent à affaiblir son influence en Afrique du Nord et au Sahel, en frappant à la fois sa stabilité interne et son rayonnement extérieur. Les défis et les opportunités pour l'Algérie
Bien que les Algériens aient su répondre avec force à cette campagne, cet épisode souligne l'urgence de poursuivre des réformes internes pour consolider la résilience du pays.
Tant sur le plan économique que politique, les institutions doivent répondre aux attentes légitimes des citoyens, tout en favorisant un dialogue inclusif et constructif. L'unité nationale demeure l'un des plus grands atouts de l'Algérie. Préserver cet héritage passe par une gouvernance ouverte et par la participation active des citoyens au développement national. Une Algérie résiliente face à la subversion
Malgré les attaques répétées, l'Algérie a démontré sa capacité à résister aux campagnes de déstabilisation. La mobilisation autour de #Ana_mâa_bladi en est un exemple éclatant.
Face aux défis économiques, sociaux et géopolitiques, le peuple algérien reste uni dans sa volonté de préserver la stabilité et l'unité de la nation. Ce socle de résilience, solidement ancré dans l'histoire et les valeurs nationales, permettra à l'Algérie de construire un avenir prospère et souverain, en dépit des manœuvres de ceux qui cherchent à l'affaiblir.
Ahmed Rehani
Posté Le : 23/12/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rédaction LNR
Source : www.lnr-dz.com