Algérie

La rigueur des pouvoirs publics l'a finalement remportéOuverture des commerces à Tipasa



La rigueur des pouvoirs publics l'a finalement remportéOuverture des commerces à Tipasa
La rigueur des pouvoirs publics l'a finalement remporté, du moins dans la wilaya de Tipasa où la majeure partie de commerçants n'ont pas baissé rideau en ce premier jour de l'Aïd El Adha. Appréhendant sans nul doute les sanctions prévues en cas de fermeture, de nombreux boulangers, vendeurs de produits maraîchers et épiciers ont ouvert leur commerce. Pour certains, dès la matinée, alors que le reste est, pour ainsi dire, rentré dans le rang après le rituel du sacrifice. « Au contraire des années précédentés, cette fois-ci, de nombreux commerces ont travaillé, comme à l'ordinaire. D'ailleurs, tout le monde a pu s'approvisionner normalement », confie Bilal, un citoyen de Menaceur. Son ami abonde dans le même sens : « Si certains parmi les commerçants ont rempli par devoir professionnel en ouvrant dès la matinée, d'autres, en revanche, l'ont fait par crainte de sanctions ». A Fouka également, l'une des villes les plus peuplées de la wilaya, les commerçants n'ont pas fait faux bond. « Comme vous le constatez, les boulangers et les épiciers n'ont pas fermé boutique, du moins pour une bonne partie d'entre eux. Comparativement à l'année dernière, les choses ont positivement évolué. Mais malheureusement, le problème ne se pose pas seulement le jour de l'Aïd », souligne Abdellah de Fouka Marine. En effet, il est des commerçants qui prolongent leur congé de cinq jours, voire d'une semaine ou dix jours après l'Aïd. « Généralement, ce phénomène ne se pose pas avec acuité dans notre wilaya, comme c'est le cas dans les grandes villes. Et pour cause, les commerçants de chez nous et même les employés habitent dans leur majorité la wilaya, tandis que dans les grandes villes, ils viennent de partout » explique Mohamed de Hadjout. Et d'ajouter : « même si les boulangers et les cafés ont ouverts dès la matinée, ce n'est pas le cas de la majorité des épiciers. Même les vendeurs de fruits et légumes n'ont pas travaillé, sauf quelques-uns qui proposaient leurs marchandises à des prix exorbitants. A titre illustratif, le kilo de courgette a atteint 200 DA contre 100 DA pour la carotte et 120 pour la laitue ». A l'instar de Menaceur, la ville d'Ahmeur El Aïn n'a pas dérogé à la règle. « Les commerces ont travaillé comme d'ordinaire. Certes, ils n'étaient pas nombreux à ouvrir la matinée, mais dès 10h00, la ville a repris son aspect normal », raconte Kamel. En somme, les avertissements lancés par les pouvoirs publics à l'adresse des commerçants indélicats ont porté leurs fruits qui, si l'on peut dire, ont été cueillis par les citoyens.


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