Algérie

La révolution du sourire reprend de plus belle



À l'occasion de la commémoration du premier acte du mouvement populaire, la mobilisation a repris, hier à Sidi Bel-Abbès, son second souffle pour réaffirmer sa détermination contre le pouvoir politique en place, l'instauration d'un Etat et d'une démocratie effective."Aujourd'hui, nous sommes venus non pas pour fêter le 1er anniversaire du hirak, mais pour vous dire de partir", "Nous sommes sortis et nous ne ferons pas marche arrière et le hirak est un devoir national, et il vaincra", "Le peuple veut l'indépendance et assez du régime militaire", "Allah Akbar, un Etat civil et non militaire", "Méfiez-vous des dérapages : silmiya, unité nationale et le peuple est déterminé pour un véritable changement", ont scandé à l'unisson les dizaines de manifestants.
En effet, les protestataires quoique moins nombreux, mais déterminés comme à l'accoutumée depuis le début de cette mobilisation le 22 février 2019, ont battu le pavé de la place du 1er-Novembre à la fin de la prière dans une joyeuse ambiance.
Fidèles à leurs mots d'ordre et à leurs revendications, ils n'ont cessé de scander "Nous le disons et nous ne le répéterons pas, il faut que les gangs partent. Donc, c'est soit vous, soit nous", "Ni dialogue ni consultation, et ce, jusqu'à la libération des gens", "Nous les enfants d'Amirouche, nous portons la liberté". Ces slogans ont rythmé la marche qui s'est ébranlée de la place publique vers les principales artères du centre-ville.
Les manifestants ont également également déployé des banderoles et brandi des pancartes portant divers écriteaux et autres slogans tels que "22 février c'est l'article 7, le pouvoir au peuple et le renouvellement de l'alliance", "Pas de marche arrière, jusqu'à ce que le système tombe" et "Nous continuerons notre mouvement pacifique jusqu'à ce que nos revendications légitimes soient satisfaites".
Pacifiquement et sans aucun incident, les marcheurs se sont dispersés après plusieurs heures de démonstration pour prouver qu'ils sont plus déterminés que jamais.

A. BOUSMAHA


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