LA REVOLTE
La goutte fait déborder le vase
Après toi Massinissa*
A qui succèdent mes valeureux
Ecorchée vive je ne peux plier
Ainsi perpétuerai-je ma lignée
La ségrégation attise les braises
Et sous les cendres étincelantes
De ces nababs sans merci
Un peuple rend son ultime souffle
Les monts vibrent et rugissent
Sous l’ampleur de leur dépit
Quand un bourgeon défiant son sort
Refuse de courber l’échine
Le feu s’embrase sans cesse
Pauvre Kabylie meurtrie
Dans tout recoin se dresse
Du plomb ton honneur en subit
Injustice et malheur se dressent
Les corbeaux t’ont endeuillée
En perdant tes jours de liesse
Oh ! Berbèrie qui ne se plie.
Au summum de mon impatience
Ma complainte ne trouve écho
Montre toi frère du M’zab, Chleuh, des Aurès,
Frère du Chenoua, Rif, et du fond du Hoggar
Hâtez vous à la rescousse
De ma descendance en détresse
Ensemble luttons et cassons le joug
Et demain fleurira la liberté
Après l’orage le beau temps
Gare aux nageurs d’eau trouble
Et autres partisans de Satan
Payeront pour leur opprobre
Et qu’à ces tristes instants
Cicatrices succèderont aux plaies
Et quant viendra le printemps
Il saura nous porter conseil.
Poème de Ferroudja chanteuse Kabyle.
Traduction Française de Salem AMRANE. « Enseignant en langue anglaise dans un collège . Il écrit en français et en tamazight. Il est sociétaire de la SPF (Société des poètes français) depuis 2002 et de la Société des gens de lettres de France depuis 1998 ainsi que de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. »
Vu : 124 fois Posté Le : 09/10/2013 Posté par : imekhlef Auteur : rachid imekhlef
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Posté Le : 09/10/2013
Posté par : imekhlef
Auteur : rachid imekhlef