Algérie

La revendication relative au droit à la promotion des enseignants prise en charge



La revendication relative au droit à la promotion des enseignants prise en charge
Le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, a affirmé mercredi que la revendication relative au droit à la promotion des enseignants des cycles moyen et primaire sera prise en charge et ce après l'engagement de la direction de la Fonction publique à l'issue d'une réunion avec la tutelle de prendre en compte la revendication des syndicats du secteur dont certains sont en grève depuis la semaine dernière.M. Baba Ahmed, qui était l'invité du journal de 20 heures de la Télévision algérienne, a indiqué qu'à l'issue d'une réunion mardi entre la tutelle et des représentants de la direction de la Fonction publique, il a été procédé à la signature d'un procès-verbal pour l'intégration des enseignants des cycles moyen et primaire dans les nouveaux grades à l'instar de ceux du secondaire.Un travail est en cours pour dégager l'enveloppe financière nécessaire à la couverture de l'impact financier qui en découlera, a-t-il ajouté.M. Baba Ahmed a rappelé dans le même contexte que les revendications relatives au logement et la prime du sud, ont été prises en charge bien qu'elles ne relèvent pas des prérogatives du ministère de l'Education.Concernant la décision de justice déclarant illégale la grève reconductible menée par l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) et le Conseil national autonome des professeurs d'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), le ministre a indiqué que la tutelle a eu recours à la justice après dix jours de grève ajoutant que des représentants de l'UNPEF avaient été reçus jeudi dernier, soit durant le premiers jours de la grève et il a été convenu lors de cette rencontre d'accorder un délai à la tutelle pour trouver des solutions mais cette dernière a été surprise dimanche dernier par la décision du syndicat de poursuivre le mouvement de grève.Le ministre a indiqué que la décision de justice a bien été notifiée aux deux syndicats qui ont fermé leurs locaux pour ne pas à recevoir la notification de la décision de justice, ajoutant qu'en cas de poursuite de la grève nous serons dans l'obligation de prendre les mesures juridiques qui s'imposent. "Il ne faut pas que l'enfant en soit la victime", a-t-il fait remarquer.Une instruction a été donnée à tous les établissements éducatifs pour obliger les enseignants grévistes à rester en classe pour surveiller les élèves qui sont sous la responsabilité de l'école, a rappelé le ministre.Concernant le rattrapage des cours, le ministre a affirmé la possibilité de les rattraper durant les vacances de printemps, relevant que le retard ne dépasse pas 10% à l'échelle nationale avec un pic de 30% dans certains établissements. Les cours pourraient être rattrapés en moins de 10 jours, a-t-il souligné.S'agissant du seuil des cours pour les élèves de classe terminale du secondaire, le ministre de l'Education a souligné que "cette question ne peut être abordée avant la fin de l'année scolaire".La grève initiée par le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST) a connu un taux de suivi mitigé par les travailleurs de l'éducation, notamment durant la deuxième semaine du débrayage.Le syndicat du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) avait rejoint lundi le mouvement de grève qui n'a pas eu l'impact escompté auprès des enseignants de certains établissements éducatifs, a constaté l'APS au premier jour de la grève.Les syndicats revendiquent la révision des défaillances constatées dans le statut des travailleurs de l'éducation, notamment dans son volet relatif aux promotions outre la prise en charge d'autres revendications à l'instar du logement, la médecine de travail et la prime du sud.




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