La revanche n'a pas eu lieu

L'Equipe de France veut entre le corps du trophée, de cet euro. Elle a passé avec succès ses différents tests mais ce dimanche l'Irlande du nord a failli afficher la Fin du parcours des bleus.Les premières 45 minutes de jeu faisaient de cette annonce quelque chose de juste. Les supporters à la leur tête leur Président de la République avaient perdu la bonne mine d'avant la rencontre. Le sectionneur et ses joueurs se voulaient, quant à eux, plutôt optimistes.A peine 2 mn de jeu, un penalty est transformé par Brady avec l'aide du poteau (0-1, 3e). Difficile de faire pire comme entrée en matière. «On a espéré que ce but précoce serve de déclic à cette équipe longue à se mettre en route depuis le début du tournoi. Conforté par les situations à répétition devant le but de Randolph (8e, 12e, 18e, 22e, 24e).»Mais ce n'était pas le cas avec ce but, c'est toute la France qui tombe, l'élimination des Bleus est aux bouts des lèvres, des questions se bousculent, les réponses fuient. Les Irlandais dominent, les qualificatifs tissent une véritable toile. les cantres-attaque défilent devant le gardien de buts des Bleus, qui donnent des signes d'un groupe perdu, la tête dans le sac, n'arrivent pas à s'organiser ni à contrecarrer ces Irlandais décidés à en finir et qui auraient pu enfoncer le clou sans un arrêt de Lloris sur une reprise de Murphy (21e).La seconde mi-temps était un autre visage, une autre formule que proposa les Irlandais aux Français. Une totale désorganisation notamment après l'expulsion de Duffy pour une faute en position de dernier défenseur (66e). Mais avant cela à la 58' Sagna déposa un centre parfait sur la tête décidément bien faite de Griezmann lequel égalise et redonne espoir aux Bleus(1-1, 58e), déjà auteur du but libérateur contre l'Albanie à Marseille (2-0). Déboussolée la défense Irlandaise se faisait de plus en écrasée, les attaques françaises se faisaient de plus pressente, avant que cette déstabilisation ne touche l'ensemble des compartiments.Les Bleus profitent de cette invitation pour laisser place au deuxième but qui fera de l'équipe de France, un vainqueur de ces quarts de final. L'Irlande du Nord était capable de freiner cette course si ce n'est le relâchement constaté au cours de la seconde mi-temps et qui permit à Griezmann. La star de l'Atlético Madrid d'ajuster son tir après une déviation de Giroud (2-1, 61e). La prochaine sortie qui ne sera pas facile. Les Bleus refleurissent déjà.La machine allemande avance vers la finaleLa machine allemande était bien huilée. Elle a une fois de plus démontré son statut de champion du monde. Au terme d'un match qui a eu lieu au stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d'Ascq. La Mannschaft ultra dominatrice n'avait pas de quoi à s'inquiéter pour les phases éliminatoires prochaines. Les adversaires n'ont qu'à se préparer pour tenter de détourner les tirs allemands. Ce dimanche sans difficulté la Slovaquie avait cru un instant mais ce n'était que peine perdue. (3-0), réduite à un simple rôle de sparring-partner.En quarts de finale, les Allemands joueront, samedi 2 juillet à Bordeaux, contre l'Espagne ou l'Italie, qui s'affrontent lundi. Les joueurs de cette impressionnante machine contrôlée par Joachim Löw avaient une fois de plus tout simplement rappeler qu'ils étaient été les premiers dans cet Euro à remporter une rencontre par plus d'un but d'écart lors de la phase de poules (face à l'Ukraine, 2-0, déjà au stade Pierre-Mauroy, le 12 juin).«Ils sont également les premiers à remporter leur huitième de finale par une marge aussi confortable. Un score qui reflète la différence de niveau importante entre les deux adversaires du jour.» La domination allemande se poursuivait et le match semblait plié avant même le quart d'heure de jeu, lorsque l'arbitre polonais Szymon Marciniak siffla penalty pour une faute de Martin Skrtel sur Mario Gomez. Mais Mesut Özil voyait sa frappe détournée par Kozacik, qui avait bien plongé sur sa gauche (13e).Dans une enceinte où l'on entendait surtout les supporteurs allemands, la physionomie de la rencontre semblait pourtant claire, avec une Allemagne qui maîtrisait son sujet et des Slovaques incapables de s'approcher du but de Manuel Neuer. Ce qui est sur la finale serait Allemande sauf surprise de dernière minute.La Belgique sans difficultésDans la soirée, les Diables Rouges n'ont trouvé aucune peine à se surpasser de leur adversaire hongrois. Menés par un Eden Hazard au top de sa forme, les Belges ont mis quatre buts dans la cage du gardien Gabor Kiraly d'abord par Alderweireld à la 10' et puis en 2e mi-temps, par Batshuayi, Carasco et Hasarz qui en rajoutent trois chacun. Le score final de ce match s'est arrêté sur 4-0 synonyme d'une brillante qualification des Belges en quarts de finale.