Algérie

La revanche de Tayeb Zitouni



C'est une double peine pour Ahmed Ouyahia : le plébiscite ce jeudi par les militants du Rassemblement national démocratique, (RND), réunis en Congrès extraordinaire au Centre international des conférences (CIC) au Club des Pins, de Tayeb Zitouni, en qualité de nouveau Secrétaire général du parti, est sans doute un autre cauchemar pour lui, alors qu'il croupit dans sa cellule à la prison d'El Harrach.C'est une double peine pour Ahmed Ouyahia : le plébiscite ce jeudi par les militants du Rassemblement national démocratique, (RND), réunis en Congrès extraordinaire au Centre international des conférences (CIC) au Club des Pins, de Tayeb Zitouni, en qualité de nouveau Secrétaire général du parti, est sans doute un autre cauchemar pour lui, alors qu'il croupit dans sa cellule à la prison d'El Harrach.
En effet, après le retrait de l'ex-candidat à la présidence, Azzedine Mihoubi, Tayeb Zitouni était en roue libre pour un plébiscite annoncé. L'exmaire d'Alger-centre sous les couleurs du parti "moustache", dont il était par ailleurs membre fondateur en1997, revient ainsi de très loin. En effet, Zitouni, qui n'avait jamais apprécié les méthodes et la gestion du RND par Ahmed Ouyahia, a fini par en être exclu par son meilleur ennemi. C'était en décembre 2016, quand Ahmed Ouyahia avait abattu sa main lourde sur les dissidents du parti, dont précisément Tayeb Zitouni, Kacem Kebir, feu Yahia Guidoum et Nouria Hafsi, Ammar Hitta, entre autres.
Au faîte de son pouvoir, AhmedOuyahia, qui avait repris les rênes du parti après l'intermède de Bensalah, a mis ses adversaires hors d'état de nuire. Mais, ironie du sort, c'est son ennemi juré Tayeb Zitouni qui va lui succéder officiellement et légalement à la tête du RND, pendant que lui broie du noir dans le noir? C'est assurément une belle revanche pour ce jeune loup politique qui a su garder patience et attendre son heure de gloire. Et son étoile à brillé ce jeudi au Palais des Nations, où il a été consacré patron du deuxième parti algérien, en termes de poids politiques dans les différentes assemblées. Un peu rancunier par rapport à celui qui l'a exclu du parti, T a y e b Zitouni n'a pas hésité à glisser une petite phrase assassine : "J'étais un opposant convaincu au sein du parti, face aux comportements et aux politiques de l'ancienne direction", lancera-t-il. Et de rassurer ses ouailles par une tirade : "il arrive que le RND tombe malade, mais il ne meurt jamais !" Mais le ton chez le nouveau patron du RND n'est plus aux mauvais souvenirs et aux rancoeurs contre les anciens responsables du parti. Preuve en est qu'il a remercié son prédécesseur et éphémère concurrent Azzedine Mihoubi qui a assuré l'intérim après l'emprisonnement d'Ouyahia. Tayeb Zitouni a par ailleurs rendu hommage aux hommes du RND "qui ont servi le pays, dont Abdelkader Bensalah".
Désormais, il aura la lourde tache de transformer le "bébé Moustache", en un parti adulte, autonome, qui disposera d'un projet politique et tentera de se débarrasser de l'étiquette peu glorieuse d'appareil au service du pouvoir tout comme son alter ego le PFLN. Le Directeur de la Société algérienne des foires et des exportations (SAFEX), saura-t-il mettre fin à la foire d'empoigne qu'est devenu le RND ces dernières années ' S'agissant de Mihoubi, qui était tout désigné pour présider aux destinées du parti après avoir été son candidat à la Présidentielle, c'est probablement ses déboires avec la Justice et l'arrestation de son ancienne secrétaire au ministère de la culture, sur fond de soupçons de corruption, qui ont plombé son ambition.
En effet, après le retrait de l'ex-candidat à la présidence, Azzedine Mihoubi, Tayeb Zitouni était en roue libre pour un plébiscite annoncé. L'exmaire d'Alger-centre sous les couleurs du parti "moustache", dont il était par ailleurs membre fondateur en1997, revient ainsi de très loin. En effet, Zitouni, qui n'avait jamais apprécié les méthodes et la gestion du RND par Ahmed Ouyahia, a fini par en être exclu par son meilleur ennemi. C'était en décembre 2016, quand Ahmed Ouyahia avait abattu sa main lourde sur les dissidents du parti, dont précisément Tayeb Zitouni, Kacem Kebir, feu Yahia Guidoum et Nouria Hafsi, Ammar Hitta, entre autres.
Au faîte de son pouvoir, AhmedOuyahia, qui avait repris les rênes du parti après l'intermède de Bensalah, a mis ses adversaires hors d'état de nuire. Mais, ironie du sort, c'est son ennemi juré Tayeb Zitouni qui va lui succéder officiellement et légalement à la tête du RND, pendant que lui broie du noir dans le noir? C'est assurément une belle revanche pour ce jeune loup politique qui a su garder patience et attendre son heure de gloire. Et son étoile à brillé ce jeudi au Palais des Nations, où il a été consacré patron du deuxième parti algérien, en termes de poids politiques dans les différentes assemblées. Un peu rancunier par rapport à celui qui l'a exclu du parti, T a y e b Zitouni n'a pas hésité à glisser une petite phrase assassine : "J'étais un opposant convaincu au sein du parti, face aux comportements et aux politiques de l'ancienne direction", lancera-t-il. Et de rassurer ses ouailles par une tirade : "il arrive que le RND tombe malade, mais il ne meurt jamais !" Mais le ton chez le nouveau patron du RND n'est plus aux mauvais souvenirs et aux rancoeurs contre les anciens responsables du parti. Preuve en est qu'il a remercié son prédécesseur et éphémère concurrent Azzedine Mihoubi qui a assuré l'intérim après l'emprisonnement d'Ouyahia. Tayeb Zitouni a par ailleurs rendu hommage aux hommes du RND "qui ont servi le pays, dont Abdelkader Bensalah".
Désormais, il aura la lourde tache de transformer le "bébé Moustache", en un parti adulte, autonome, qui disposera d'un projet politique et tentera de se débarrasser de l'étiquette peu glorieuse d'appareil au service du pouvoir tout comme son alter ego le PFLN. Le Directeur de la Société algérienne des foires et des exportations (SAFEX), saura-t-il mettre fin à la foire d'empoigne qu'est devenu le RND ces dernières années ' S'agissant de Mihoubi, qui était tout désigné pour présider aux destinées du parti après avoir été son candidat à la Présidentielle, c'est probablement ses déboires avec la Justice et l'arrestation de son ancienne secrétaire au ministère de la culture, sur fond de soupçons de corruption, qui ont plombé son ambition.


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