Algérie

"La responsabilité de l'enquête revient au Mali"




Accompagné d'une délégation, le ministre des Transports Amar Ghoul s'est déplacé hier après-midi au Mali et au Burkina-Faso.Avant cela, le ministre des Transports, M.Ghoul, a organisé une conférence de presse conjointe avec son homologue Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères, et le ministre de la Communication, Hamid Grine. Il a déclaré à cette occasion que l'Algérie a mis en oeuvre tous les moyens pour retrouver l'appareil et ses occupants, immédiatement après sa perte des écrans radars. Les recherches de l'appareil ont été menées avec le Burkina Faso, le Mali, et la France pour localiser le lieu du crash et l'épave, retrouvée complètement désintégrée, sans aucun survivant. Le ministre a affirmé, dans une conférence de presse à l'aéroport d'Alger, qu'une des deux boîtes noires de l'avion qui assurait le vol AH 5017 Ouagadougou-Alger a été retrouvée par les équipes de recherches. Les débris de l'avion ont été retrouvés après d'intenses recherches qui ont permis de localiser, dans la nuit de jeudi à vendredi, le lieu du crash à Gossi, à environ 100 km au sud-ouest de Gao, dans le nord du Mali.«Une des deux boites noires de l'appareil de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie pour assurer le vol Ouagadougou-Alger qui s'est crashé jeudi dernier dans le nord du mali a été retrouvée», a-t-il dit avant de poursuivre qu' «il n'y avait aucun survivant parmi les 116 passagers de l'avion, un MDD83, dont six Algériens». Interrogé sur l'état de l'avion de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie, le ministre des Transports s'est voulu très rassurant en affirmant que «le même avion avait déjà assuré la liaison Ouagadougou-Alger cinq fois sans que aucun problème ne soit signalé» et d'ajouter que «le même avion avait subi un contrôle technique à Marseille, en France, deux jours avec ce crash». Amar Ghoul s'est rendu hier au Mali et au Burkina Faso accompagné d'une importante délégation qui participera à l'examen de la boîte noire retrouvée hier matin sur le lieu du crash. «La responsabilité de l'enquête revient au pays où le crash s'est produit, à savoir le Mali, que nous aiderons dans cette mission», a affirmé le ministre. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avait indiqué que «nous confirmons que l'avion s'est écrasé en territoire malien juste après avoir franchi la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. Il y a des équipes qui se rapprochent de l'épave», a-t-il précisé et de poursuivre: «Nous sommes en contact permanent avec les différentes autorités concernées par cette affaire. Nous étions en communication continue avec les autorités maliennes, françaises, espagnoles, Burkinabées... etc.»M.Lamamra a appelé surtout la presse nationale et internationale à donner des information, justes, et responsables afin d'éviter de rajouter «de l'huile sur le feu», car la situation est très délicate. De son côté, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a appelé la presse à éviter «toute spéculation» concernant les informations diffusées sur l'accident de l'avion espagnol affrété par Air Algérie assurant la liaison Ouagadougou-Alger.«Tant que les conclusions de l'enquête ne sont pas connues, il faudrait que la presse évite toute spéculation qui pourrait induire une inexactitude et des débordements sur le plan de la communication», a indiqué M.Grine. Le ministre de la Communication intervenant au niveau de l'aéroport d'Alger où une cellule de crise a été installée dès l'annonce de la disparition de l'avion, a précisé que dès sa mise sur pied, la cellule de crise a informé d' «une façon continue et à intervalle régulier» la presse de tous les éléments dont elle disposait sur cet accident.




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