Algérie

La responsabilité de l'Afrique écartée


La responsabilité de l'Afrique écartée
La participation de Chérif Rahmani à la rencontre de Los Angeles sur le thème des changements climatiques s'inscrit dans l'option d'une réussite du prochain Sommet mondial de Copenhague. Au cours de la Conférence sur le climat qui s'est déroulée du 30 septembre au 3 octobre 2009 à Los Angeles, tous les participants ont convenu que l'Afrique toute entière n'est responsable que de moins de 3% environ des émissions globales. Ce chiffre montre clairement la faible part de responsabilité du continent africain en matière d'atténuation. Aussi, la lutte contre les changements climatiques passe, pour le continent africain, par une mise en 'uvre effective d'actions, de projets et de programmes d'adaptation aux effets et impacts du réchauffement planétaire et de réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant de diverses sources. Il est clair également que les effets et les impacts négatifs des changements climatiques sur les secteurs vitaux pour les sociétés des pays du Sud, comme les ressources en eau, la santé humaine, l'agriculture, l'autonomie énergétique et la maîtrise des phénomènes extrêmes, nécessitent d'importantes actions d'adaptation et un important transfert technologique et financier pour pouvoir faire face aux modifications actuelles vécues, observées et vérifiées. L'atténuation est de la responsabilité historique des pays développés.Elle passe par la prise en charge du passif des émissions de gaz à effet de serre par les pays industrialisés, à la faveur d'engagements vérifiés et contraignants. Elle passe, également, par le soutien financier et technologique des pays en développement dans le cadre d'engagements volontairement acceptés afin de ne pas hypothéquer leur droit au développement. Ainsi, l'enjeu majeur, tel que cela ressort des débats de la Conférence de Los Angeles pour les pays du Sud, est de répondre aux impératifs d'adaptation dans le cadre de modèles économiques sobres en carbone et à moindre coût. En effet, l'action urgente et prioritaire passe par l'adaptation pour les pays en développement, et plus particulièrement l'Afrique, afin de réduire le chemin les séparant du développement, en maîtrisant graduellement les technologies vertes de la nouvelle économie. Toutes les analyses au cours de ce sommet auquel ont participé, outre le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, le gouverneur de New York, le gouverneur de Washington et d'autres gouverneurs du monde au côté de nombreuses personnalités dont Tony Blair, ancien Premier Ministre du Royaume, Jean Charest, Premier ministre du Québec, ont montré que le coûet de la remédiation aux effets du changement climatique sur la planète sera autrement moindre que le prix de l'inaction.
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