Le membre de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), le député Ammar Moussa, a dénoncé la résolution du Parlement européen (PE) sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, soulignant qu'il s'agit "d'une attitude irresponsable et d'une ingérence flagrante dans les affaires d'un Etat indépendant et souverain"."Personne n'a le droit d'imposer la tutelle à un Etat souverain ou encore s'immiscer dans ses affaires internes", a déclaré le député à l'APS qualifiant l'immixtion dans des questions liées à la Justice algérienne d'"ingérence flagrante inacceptable".
"Le Parlement européen s'est permis, pour la deuxième fois, d'entériner une résolution liée aux droits de l'Homme en Algérie, après la première du 27 novembre 2019 sur les libertés en Algérie, avant de nous surprendre avec la deuxième résolution le 25 novembre dernier. C'est tout à fait inacceptable", a-t-il affirmé.
Pour M. Ammar Moussa "il aurait été plus approprié pour les députés du Parlement européen de s'occuper de leurs affaires intérieures", rappelant qu'au cours de la même période en 2019, la police française a brutalement réprimé les manifestations des Gilets jaunes , et au cours de cette année, le Parlement français s'apprête à examiner un projet de loi liberticide.
Il a mis en exergue, dans ce sens, "les nombreuses violations commises par certains pays européens en matière des droits de l'Homme", citant "l'opération de libération des otages effectuée depuis un mois au Mali où une rançon a été payée en transgression flagrante des recommandations du Conseil de sécurité 2133 de 2014.
"L'Algérie a joué un grand rôle pour la promulgation d'une décision onusienne criminalisant les payeurs de rançons afin de tarir les sources de financement des groupes terroristes", a-t-il rappelé.
Le même député a exhorté le PE à "se focaliser sur le règlement de ses problèmes internes notamment en ce qui concerne les émigrés et les droits des minorités au lieu de s'immiscer dans les affaires de pays souverains.
S'agissant de l'accord d'association Algérie-UE, M. Ammar Moussa a fait savoir que la majorité des membres de l'APN plaidaient pour sa révision, en ce sens que le document avait été signé depuis longtemps, lorsque l'Algérie passait par des conditions difficiles.
Le membre de la commission des finances de l'APN a indiqué en outre que "l'accord d'association avec l'UE n'a apporté aucun plus à l'économie algérienne tandis que la majorité des avantages profitait à la partie européenne au détriment de l'économie nationale".
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Posté Le : 01/12/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz