Algérie

La résolution du Parlement européen sur les droits de l'homme en Algérie, une odieuse ingérence dans les affaires intérieures du pays



Le parti du Front de libération nationale (FLN) s'est indigné de la résolution émise jeudi par le Parlement européen sur la situation des droits de l'homme en Algérie, la qualifiant d'"odieuse ingérence dans les affaires intérieures de l'Algérie"."Cette résolution est un copier-coller de la résolution de la honte émise par la même partie le 28 novembre 2019 dans une odieuse ingérence dans les affaires intérieures des Algériens, lesquels ont su répondre aux voix éhontées qui ont tenté de porter atteinte à leur souveraineté, en participant en masse à l'élection présidentielle du 12 décembre 2019 où une volonté populaire libre s'est exprimée, de l'aveu même des ennemis", a précisé jeudi le parti du FLN dans un communiqué.
"Une année après, le Parlement européen reprend la même rengaine en feignant de s'inquiéter de la situation des droits de l'homme en Algérie, de la liberté de la presse, du sort des minorités religieuses et autres dossiers exploités à chaque fois dans des circonstances bien connues à dessein d'influencer le processus de réformes initiées par l'Etat algérien en toute souveraineté", a-t-il ajouté.
"Ces eurodéputés, à qui il semble échapper que l'Algérie est un Etat pleinement souverain qui ne se soumet qu'à la volonté de son peuple libre et qui ne reçoit d'injonction de personne, sont aux abonnés absents dès lors qu'il s'git des violations et agressions perpétrées au Sahara occidental et n'éprouvent aucun scrupule devant la persistance des souffrances d'un peuple sans défense qui ne demande rien de plus que l'autodétermination, conformément aux résolutions des Nations Unies", a affirmé la formation politique.
Réitérant sa condamnation de la teneur de la résolution qu'il a qualifiée d'"odieuse ingérence" et d'"acte dénué des principes élémentaires de diplomatie, de bon voisinage et de respect de la souveraineté des Etats", le parti du FLN s'est dit convaincu que "ces provocations ne réussiront jamais à troubler la cohésion sociale en Algérie ni à entamer la confiance des Algériens dans les institutions de leur Etat et dans le processus de renouveau et de réforme, sous la conduite du président de la République, couronné par l'amendement de la Constitution le 1er novembre 2020".
La formation politique a, par ailleurs, appelé les partis, les associations, les syndicats et l'ensemble de la société civile à demeurer "vigilants" face à se qui se trame contre l'Algérie, à renforcer la cohésion nationale et à consolider le front intérieur, invitant le gouvernement à "réévaluer" ses relations avec les différentes institutions européennes, tant qu'une partie d'entre elles fait peu de cas des exigences de la souveraineté des Etats et des principes de bon voisinage entre les deux rives de la Méditerranée".


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