Algérie

«La Résidence du Jasmin»



«La Résidence du Jasmin»
La soirée d'ouverture jeudi du premier «appart'hôtel» à Oran n'a pas été une simple inauguration, encore moins une banale visite guidée d'un bâtiment contemporain, avec un design intérieur, signé par des pros, mais les organisateurs ont réussi leur pari de donner une «dimension culturelle et sportive» à cet événement. C'était, en fait, une inauguration à forte connotation artistique et sportive, qui dépasse, de très loin, les frontières de la ville et qui a permis aux propriétaires de ce joyau architectural de marquer le coup et de charmer les esprits. Ce fut une belle soirée, très bien organisée, surtout en matière de ciblage des invités de marque, bien connus, autant au niveau national qu'international. Il y avait des champions olympiques et africains en athlétisme et natation à l'exemple de Nouria Mérah Benida, Salim Ilès ainsi que de jeunes espoirs de différentes disciplines sportives. La liste des invités comprenait aussi le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, des écrivains, des élus, des sénateurs, des artistes et le gratin du monde des affaires. Le wali qui a tenu à ne pas manquer cette inauguration, en dépit d'un emploi du temps, chargé en raison de la visite du ministre des Travaux publics, à Oran, a reconnu le caractère symbolique de cette soirée d'ouverture, tout en félicitant les organisateurs pour cette «dimension culturelle». Il a précisé que la ville a réussi, en un laps de temps, à consolider des capacités en matière d'hébergement qui sont passées de 3.500 lits, il y à peine quelques années, à 15.000 lits, aujourd'hui, et devront atteindre, dans un futur proche, les 40.000 lits après la réception de 101 projets, en cours pour la réalisation d'hôtels et de résidences touristiques. Le wali a, toutefois, souligné que le moment est venu pour investir dans l'humain, en formant des compétences pour la gestion de ces établissements touristiques. Un avis partagé par le P-DG du Quotidien d'Oran qui a estimé, de son coté, qu'il ne faut surtout pas «se suffire des murs», mais il fallait ?uvrer pour asseoir un cadre et un terrain d'écoute de l'autre, sans juger et comprendre, sans forcément approuver dans un espoir de parvenir à un compromis mutuellement acceptable. Il y a eu un échange intéressant entre des éditeurs de presse, à l'occasion de cette soirée, au sujet de la nécessité de multiplier ces rencontres et mieux maitriser ainsi les intérêts généraux de la presse, sous toutes ses formes.Les propriétaires de cet ‘appart'hôtel' ont, ainsi proposé, d'offrir des lieux de réflexion et d'échange pour fédérer, tous les professionnels des médias.Cerise sur le gâteau, une heureuse intrusion à la dimension d'une grande dame qui nous a quittés. L'ombre de l'académicienne Assia Djebbar était au c?ur des présents puisque les initiateurs du projet hôtelier d'un nouveau genre on eu la largesse et la hauteur d'esprit de dénommer une des salles de conférences du nom la grande romancière et imprégner ainsi un cadre de rencontres et de débat pour tirer vers le haut les échanges d'idées.




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