Algérie

La reprise des négociations pour février 2012



La reprise des négociations pour février 2012
- Après 12 rounds de négociations avec la partie marocaine. Où en est-on dans ces discussions ' Le point faible de toutes les négociations, pas seulement celles dirigées par Christopher Ross, ce n'était que dans le cas où nous arrivions à  un accord de son application, le Maroc essaye de le dévier pour falsifier le processus. C'est ce qui s'était produit lors du premier plan de règlement de 1991. A cette époque, nous étions arrivés avec le Maroc, sous l'égide des Nations unies, à  signer un accord pour arriver à  un référendum avec l'option d'indépendance et de l'intégration. Le Maroc avait accepté, dans ce plan, les principes et les objectifs, mais il avait manœuvré pour dévier le référendum vers un plébiscite de fraude en essayant d'impliquer les Nations unies dans l'élaboration des listes électorales. A partir de ce moment, les négociations ont été dirigées dans le sens d'un accord politique, d'une solution mutuellement acceptable qui doit déboucher sur le droit à  l'autodétermination. Mais, le Maroc ne veut pas négocier, il veut imposer. Et imposer au niveau de la dynamique du Conseil de sécurité, il faudrait au moins un accord unanime des cinq pays permanents. Or, ces derniers ne sont pas d'accord pour imposer une solution contraire à  la légalité internationale. Alors le Maroc est arrivé à  une conclusion que les efforts pour impliquer les Américains, les Chinois, les Russes et les Britanniques, sous la pression de la France pour l'autonomie, sont vains. Le Maroc s'était donc mis, à  partir du mois de juillet dernier, à  essayer de liquider le processus ou bien de le ralentir, pour qu'il tombe dans l'oubli. Christopher Ross a tenté de convaincre la partie marocaine pour une reprise les négociations pour septembre, octobre ou novembre. Mais, le Maroc a trouvé des prétextes pour rejeter cette possibilité. Cela étant, M. Ross a l'intention de redynamiser le processus par un nouvel round de négociations et par  une nouvelle visite dans la région, avant février prochain.
A ce titre, nous souhaitons recevoir M. Ross dans les camps, à  partir du 15 janvier.
- Le nouveau paysage politique au Maroc aura-t-il, selon vous, un impact sur la solution du conflit sahraoui ' Nous ne voulons pas juger les résultats de la volonté marocaine. Mais la décision politique n'est pas entre les mains du nouveau gouvernement.
Elle est chez le roi et ses conseillers, mais également à  Paris. Nous ne voyons pas une possibilité de changement avec le gouvernement dirigé par le PJD, dont les premières déclarations sur le Sahara occidental présente les Sahraouis comme une branche du makhzen marocain. Nous ne voulons pas juger, nous attendons les faits, mais nous ne sommes pas ignorants du pouvoir de décisions politiques marocaines. Nous attendons le premier signal. J'espère me tromper, mais les faits démontrent que c'est le même makhzen avec un nouvel habillage et le pouvoir de décision politique se trouve toujours au palais royal. 
 


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