Algérie

La répression ne viendra jamais à bout de ce fléau



La répression ne viendra jamais à bout de ce fléau
L'approche pénale dans la prise en charge des toxicomanes ne doit plus constituer l'incontournable solution chez les intervenants de la chaîne judiciaire. Elle ne peut, non plus, demeurer l'alternative pour réduire la consommation de la drogue ou traiter les toxicomanes.«La répression dans la lutte contre la toxicomanie a prouvé ses limites», soutient le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onlcdt). L'heure est aujourd'hui à la solution thérapeutique assortie de l'obligation de se soumettre à une cure de désintoxication dans une structure appropriée, convergent les experts. D'autant plus que par référence à la signification du terme «drogue», selon Le Larousse, il s'agit de toute substance toxique qui a un effet sur le système nerveux, soit «comme narcotique, soit comme euphorisant et dont l'usage abusif provoque des perturbations graves, physiques et mentales». Dans ce sens que la personne soumise à ses effets a besoin d'être traitée pour recouvrer ses facultés. Il y a lieu de noter que les psychotropes, plantes naturelles, existent depuis plus de 3000 ans et que la convention de 1961 dont l'Algérie est signataire, réglemente l'importation et la vente de ces substances.Toutefois, force est de constater que les établissements existants réservés à la prise en charge des toxicomanes sont insuffisants pour répondre à la demande en termes de qualité et de quantité.




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