Algérie

La réplique du Snapest aux ponctions sur les salaires des grévistes



La réplique du Snapest aux ponctions sur les salaires des grévistes
Le syndicat de Meziane Meriane considère que les ponctions sur les salaires des enseignants grévistes ne sont que "de flagrantes représailles, provocation et atteinte aux droits des syndicalistes".Le secteur de l'éducation nationale n'est décidément pas près de retrouver et surtout de préserver sa stabilité. Tutelle et partenaires sociaux sont condamnés, manifestement, à n'entretenir que des rapports conflictuels, même en dehors des périodes de débrayage. Et c'est justement le cas en ce moment où un nouveau bras de fer est désormais engagé entre le Snapest et le département de Baba Ahmed. La raison ' La tutelle compte mettre à exécution sa menace de recourir aux ponctions sur les salaires des enseignants qui ont pris part à la dernière grève initiée par trois syndicats du secteur dont le Snapest. Une mesure qui n'est pas du goût du syndicat de Meziane Meriane dont la réplique ne s'est pas fait attendre.Le Snapest, qui avait mis en garde le ministère contre tout éventuel prélèvement, vient de lancer un appel à ses adhérents de ne pas assurer le rattrapage des cours perdus. Le syndicat révèle que "la majorité des Directions de l'éducation nationale ont effectué des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes. Le prélèvement effectué en une seule fois a atteint 16 jours par mois". Rejetant ces "ponctions abusives", le Snapest considère que cette mesure, qui est contraire à la réglementation en vigueur, n'est qu'une "mesure de représailles, de la provocation et une atteinte aux droits des grévistes". Un appel est, par conséquent, lancé à tous les enseignants qui y seront touchés de ne pas prendre part à aucun plan de soutien ou de récupération des cours émanant de la tutelle et de se contenter des tâches quotidiennes. "Recourir aux ponctions sur les salaires et exigé des enseignants de rattraper les cours perdus selon un plan spécifique à chaque établissement sont un paradoxe", estime le syndicat, qui rappelle avoir pris ses responsabilités "en décidant de mettre fin au débrayage sur la base de promesses et non d'engagement concret". Une décision prise en raison de l'intervention, sur instruction de Sellal, du ministre délégué chargé de la Réforme du service public qui s'était engagé à exposer le dossier de non-ponction en cas de rattrapage des cours. Mohamed El-Ghazi est, de ce fait, interpellé par le Snapest pour satisfaire ses engagements, d'autant qu'il avait donné des assurances dans ce sens lors du dialogue entre les syndicats et la Fonction publique.M BNomAdresse email




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)