Algérie

La rentrée sociale en débat au RCD


Rentrée sociale, enjeux et perspectives », tel était le thème du débat organisé par le RCD, jeudi soir, au bureau d'Alger du parti, animé par le député d'Alger et secrétaire national aux affaires sociales, le Dr Tahar Besbes. Ce dernier a entamé son intervention en dressant un sombre bilan de la situation socioéconomique. Il invoque, entre autres, la « pure et simple » définition de la rentrée sociale, qui devrait faire l'objet d'un bilan de l'année sociale écoulée afin de tracer des objectifs visant à satisfaire, en premier lieu, les intérêts des différentes organisations des travailleurs, maillon important de la chaîne de la tripartite, avec une harmonie entre les aspirations des trois parties. Or, selon le député, la rentrée sociale en Algérie est « réduite à un dialogue perverti, si dialogue il y a entre les partenaires sociaux convoqués par le gouvernement pour, paradoxalement, soumettre les résolutions à l'approbation du Président, ce qui induit à un découragement total des travailleurs », atteste-t-il. La situation des Algériens qui demeure en déclin résulte, d'après le Dr Besbes, de l'exclusion des organisations les plus représentatives du dialogue et la criminalisation de la contestation pacifique. Par ailleurs, l'orateur a réitéré le rejet du parti de Saïd Sadi de la loi de finances complémentaire, dans le fond et la forme. « La LFC est supposée corriger les erreurs de la loi initiale, comme c'est le cas sous d'autres cieux où cette loi est nommée loi rectificative ou corrective. Or, en Algérie, cette loi peut, curieusement, subir un changement radical sans prendre en considération les maux socioéconomiques », s'insurge-t-il. A ce sujet, un militant Rcédiste n'a pas hésité à interpeller les députés de son parti en remettant en question la responsabilité que leur confère leur poste au niveau de l'APN. Le conférencier a saisi l'occasion pour se féliciter de la démarche de son parti « d'être le seul à avoir cité en justice le président de la République et son Premier ministre, même si un aboutissement juste relève de l'utopie ».
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