La rentrée scolaire et universitaire au peigne fin

La dernière session de l'APW, bien qu'elle fut davantage celle des adieux, aura eu à siéger sur le sensible dossier de la rentrée. Une rentrée qui comme ses précédentes aura été difficile et sensible mais réussie aussi bien au niveau de l'école que de l'université.
Le directeur de l'éducation fera la lecture de son bilan chiffré où, constate-t-on, quelques améliorations ont été réalisées. Une rentrée qu'il jugera satisfaisante bien qu'elle fut parsemée d'embûches et de problèmes, heureusement surmontés grâce aux efforts des uns et des autres. La commission de l'éducation intervenant pour ce premier point n'a pas soulevé de problème et s'est contentée de juger la rentrée d'acceptable en dépit des effectifs excédentaires. Seul point notable était celui la faiblesse des infrastructures réceptionnées. Les élus ont abouti dans le même sens que la commission et excepté quelques problèmes liés à l'hygiène, la restauration, le transport, le poids du cartable, d'aucuns ont reconnu les efforts du wali et de l'exécutif. Pour sa part, le wali a reconnu quelques retards mais aussi les efforts consentis pour que la rentrée se fasse dans les meilleures conditions. Il dénoncera le laxisme de certains APC qui depuis l'affectation de 240 classes n'ont rien fait. Autant pour les chemins communaux où 130 milliards ont été engagés sans que rien ne soit engagé. L'APW a eu à écouter l'intervention du recteur qui fera un large exposé de son secteur notamment l'inscription des 8 776 bacheliers dont 2 298 émanant de l'école béjaouie. Il évoquera également le volet infrastructurel qui compte plus de 12 000 places. L'université bouge et atteint désormais 43 000 étudiants, les besoins grandissent également et l'attente est grande pour qu'ils suivent pour que ce pôle d'excellence reste un centre de production de la connaissance de choix. Pour l'heure et pour les besoins de l'hébergement et sur instruction des pouvoirs publics, l'OPGI a contribué par la mise à disposition de logements à titre provisoire à Sidi Ali Labhar en attendant la réalisation de 7 000 lits à Berchiche et Targa Ouzemour.