La rentrée s'annonce difficile Ecole des beaux-arts

Les anciens étudiants (2e et 4e année) de l'école des beaux-arts de Sétif (annexe de Batna) reprendront les cours dimanche 16 octobre courant.
Leurs camarades de 1ère année devront, les 16 et 17, du même mois passer les épreuves du concours d'entrée à l'institution qui vient de poser pied dans une aile de l'école Mohamed Laïb, située dans la périphérie Est de la capitale des Hauts-Plateaux.
Ayant fait l'objet d'innombrables réclamations de parents d'élèves et de nombreux écrits d'El Watan, car elle menaçait ruine, l'école faisant actuellement l'objet d'une réhabilitation sera pour une certaine période scindée en deux blocs. L'un abritera des élèves du primaire, l'autre fera office d'annexe des beaux-arts. La délocalisation ne se fera pas sans casse, d'autant plus que les nouvelles structures ne sont pas, pour l'heure, fonctionnelles.
Pour preuve la cour de l'école n'a fait l'objet d'aucune rénovation et les sanitaires ne sont toujours pas réceptionnés. Les tables de l'ancienne école attendent leur «évacuation». Le changement de lieu a dérouté les nouveaux étudiants, obligés de faire un parcours du combattant pour trouver leur école, qui mérite un bien meilleur sort, sachant qu'on y enseigne à de jeunes artistes la miniature, la sculpture, l'infographie, la calligraphie le dessin à l'huile et l'aménagement intérieur. Comme un malheur n'arrive jamais seul, l'absence de lieu d'hébergement prive de nombreux jeunes des wilayas limitrophes d'une école ayant formé trois promotions depuis 2005, date de son lancement. Son rattachement à Batna influe quelque peu sur le bon fonctionnement de la structure à la quête, nous dit-on, d'un véhicule de service.
En attendant la réalisation d'une école des beaux-arts digne du nom, qui est pour l'heure au stade de l'étude, les étudiants devront, pour des années encore, galérer.