Il semblerait que la rentrée sociale de cette fin d'année est placée sous le signe de vives revendications sociales, de par les menaces de grèves brandies par les travailleurs de plusieurs secteurs. En ce sens, le monde du travail semble décider à ouvrir le bal par le recours à la grève, demeurant l'unique alternative afin de revendiquer des révisions de salaires et l'amélioration des conditions d'exercice. Ainsi, le secteur de l'éducation, devenu le pionnier de la protesta, rassemble déjà ses troupes pour d'autres grèves pour l'obtention d'autres avantages sociaux et surtout pour une bonne part du gâteau national mal distribué. La quote-part reçue parait trop les décevoir et les enseignants demandent un plus. Quant aux « communards », ils comptent paralyser les services d'état civil dés le 04 du mois de Septembre et se disent être les « mal aimés et les très mal servis » par la rente pétrolière qui ne semble profiter qu'aux uns sans les toucher. Alors que beaucoup d'autres catégories de travailleurs, rudement ébranlés par la forte dégradation du pouvoir d'achat et par la perception d'un revenu de misère, comptent également rejoindre le train de la revendication pour un meilleur partage de la tarte nationale. Trop de travailleurs se sentent marginalisés par la révision salariale qui a tant gâté certaines catégories de la fonction publique et a totalement défavorisé autant d'autres en leur accordant des miettes de la manne de l'or noir. Telle parait être la principale raison qui fait bouger le monde du travail bouillonnant en cette nouvelle rentrée, identique à la canicule qui continue de sévir !
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Posté Le : 01/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Ammar
Source : www.reflexiondz.net