La rencontre d'affaires sur l'Algérie présente les potentialités du marché algérien aux investisseurs britanniques

La rencontre d'affaires sur l'Algérie organisée mardi à Londres, à l'initiative du Conseil d'affaires algéro-britannique (ABBC), a permis de faire connaître davantage les potentialités du marché algérien aux investisseurs britanniques tous secteurs confondus.
Cette rencontre, tenue pour la première fois à la Chambre des Lords donnant toute la signification à l'intérêt que portent les Britanniques à l'Algérie, s'est distinguée par le nombre de délégués dont la présence traduit l'intérêt porté au marché algérien. Près d'une centaine de délégués et hommes d'affaires britanniques ont pris part à la réunion. D'autre part, elle a enregistré la participation d'une multitude de petites et moyennes entreprises, tous secteurs d'activités, attirées par un marché prometteur, alors que par le passé, la présence de compagnies importantes opérant dans l'énergie dominait ces rencontres bilatérales, a-t-on constaté. Le secteur du tourisme, à titre d'exemple, a été largement représenté à ces travaux de même que l'engineering et les secteurs de l'hydraulique, de l'agriculture et de l'éducation. L'intérêt des entreprises britanniques pour le marché algérien s'est traduit pas le nombre de questions posées lors des débats, sur la législation algérienne en matière d'investissements étrangers, les avantages fiscaux, la présence et le coût de la main d''uvre, les communications les transports et la formation. L'ambassadeur d'Algérie en Grande-Bretagne, Amar Abba, invité d'honneur de la rencontre, a souligné dans son intervention «la croissance remarquable des relations économiques entre les deux pays enregistrée au cours de dernières années». Présentant le plan quinquennal doté d'une enveloppe financière de 286 milliards de dollars, il a invité les compagnies britanniques à prendre part aux projets multisectoriels inscrits dans ce plan. Le représentant de Jacobs engineering a fait part du projet de cette société de s'implanter en Algérie vu «le besoin en études d'expertise dans ce pays où les projets foisonnent». Par ailleurs, John Pinninger, promoteur de tourisme représentant Prime World, a déclaré que «nous recherchons un partenariat pour promouvoir le tourisme dans le sud algérien». «L'Algérie présente des atouts remarquables dans ce domaine et peut être une destination de choix pour les touristes anglais», a-t-il indiqué. Pour faire connaître davantage l'Algérie, ABBC compte conduire deux «importantes» missions économiques en Algérie au cours de 2011. «Nous allons conduire deux missions économiques en Algérie, dont l'une pour la première fois à Hassi Messaoud», a affirmé M. Thomas, en marge de la rencontre d'affaires. Par ailleurs, le directeur de la Middle East Association, Charles Hollis, a fait part d'un projet de conduire une seconde délégation d'opérateurs économiques à Alger en septembre prochain après celle de janvier dernier, qui avait regroupé 35 hommes d'affaires de différentes secteurs. «Le marché algérien est ouvert et bouge, ce qui explique cette nouvelle dynamique de la part des compagnies britanniques pour l'Algérie», a affirmé M. Hollis.