Dans son entretien, François Blaquart a affirmé qu'il a toujours réagi en sportif. «Je prends un exemple : en France - je ne sais pas si c'est le cas avec l'Etat algérien -, il y a des jeunes qui, quand ils sortent de certaines écoles, doivent travailler pour l'Etat (ce qui est appelé en Algérie le service civil, ndlr). C'est exactement la même chose. On estime qu'on a investi dans la formation et que ce joueur doit quelque chose à la structure qui l'a formé. Je ne dis même pas à la nation qui l'a formé», a-t-il expliqué tout en reconnaissant qu'«il n'y a aucune gêne qu'un joueur parte vers une autre sélection. Je suis d'autant plus à l'aise pour le dire que j'ai un très bon ami qui a été capitaine de l'Algérie pendant longtemps : Anthar Yahia. Il a été mon joueur à Sochaux et j'ai toujours été très heureux qu'il soit le capitaine de l'Algérie parce qu'il a exprimé une fierté exceptionnelle et que c'était ses racines. Je comprends cela. Nous estimions que, dans les sélections de jeunes, on pouvait accepter cette notion de binationalité, mais qu'à un moment donné, il fallait choisir. Michel Platini avait fait une excellente proposition en disant que le choix devait se faire à 18 ans, quand le joueur devient majeur. C'est beaucoup plus difficile lorsque le joueur joue en Espoirs jusqu'à 23 ans car, quelque part, il vous «laisse tomber» sur le plan sportif. Cela n'a rien à voir avec des idées qui peuvent être considérées comme xénophobes ou discriminatoires. Pas du tout ! A. S-B
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 14/09/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com