Algérie

La relance, selon le patronat



La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a remis au président de la République un document qui comporte 62 propositions dans la perspective d'un nouvel ordre économique et le retour à la croissance économique en Algérie estimée entre 8% et 10%. Ce document, placé sous l'égide de « principale réussite de la croissance économique », vise, avant tout, la préservation de la souveraineté économique de l'Algérie.Abdelhalim Benyellès ? Alger (Le Soir) - Sami Agli a expliqué, hier, sur les ondes de la Chaîne 3, que ces propositions émanent du terrain et de l'ensemble des acteurs, entreprises, commissions et experts.
Le président de la CAPC ajoute que ces propositions sont structurées sur 4 principaux volets, à savoir la crise et ses conséquences, les mesures destinées à réduire le champ de l'informel, la simplification de l'environnement de l'entreprise et l'amélioration du climat des affaires. Ce sont des propositions économiques qui relèvent de l'ordre institutionnel, fait-il savoir, et qui visent la relance et les mesures de soutien à l'investissement. Pour ceci, il appelle d'aller vite aux réformes et au courage pour la rupture. L'heure n'est plus aux diagnostics mais à proposer des solutions concrètes, indique-t-il dans le même sillage.
Sami Agli rappelle que ces mesures urgentes pour la relance de l'économie qui figurent dans ce document remis au chef de l'Etat existent déjà dans la Constitution, notamment dans le cadre de la liberté d'investir. Ce qui est un droit constitutionnel, rappelle-t-il. Il explique, dans le même contexte, qu'il faut baser toutes les réflexions du futur en s'inspirant de la loi suprême.
Par ailleurs, il dira que « nous disposons énormément d'acteurs économiques valables et de taille internationale ». Et de poursuivre : « Nous avons établi un listing de 100 champions économiques orientés vers l'export .»
Il a appelé également à l'ouverture « réelle » à l'investissement de tous les secteurs économiques, et sans exception. Citant le Président Tebboune, il dira que le Président a été clair pour signifier que tout est possible pour un acteur privé.
« Si on veut absorber le chômage et faire face aux besoins locaux, il faut créer de la richesse dans plusieurs secteurs et sur plusieurs années », explique le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen. Se montrant confiant sur les perspectives de la relance économique, il dira que nous avons tablé sur un taux qui varie entre 8% et 10%, « ce qui est faisable », assure-t-il.Et pour revenir au projet remis au président de la République, il dira que « nous sommes en train de discuter sur des changements revendiqués depuis une vingtaine d'années, à l'instar de la réforme bancaire et de la stabilité réglementaire ainsi que le retour vers le week-end universel ». Concernant la nouvelle démarche économique nationale, il estime que « l'Algérie n'a jamais connu une telle ouverture économique basée sur la concertation ». Il faudrait qu'on ait une vision claire et commune pour réussir le plan de relance économique et nous considérons que ce plan doit, à tout prix, réussir, car la solution du problème en Algérie est avant tout économique, conclut Sami Agli dans ce chapitre.
Ceci pour dire qu'il faut éviter les erreurs du passé. Et, parlant du passé, il dira que les acteurs économiques ne découvrent les lois que sur la presse, ce qui agit sur la déstructuration de l'économie, fait perdre beaucoup de temps et finit par créer « des monopoles et des relations déloyales » avec les acteurs économiques.
Pour rester fidèle à la démarche mondiale, il faut rester fidèle aux normes internationales pour avancer, car cette économie de standard international est basée sur la confiance et la concertation, conclut-il.
A. B.


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