« La relance économique ne peut se réaliser sans sécurité » Abdelghani Hamel au 51e anniversaire de la création de la police algérienne

Des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique, du mouvement associatif, des personnalités sportives et artistiques ont été également conviés. Peu avant la tenue du spectacle, un bref survol des missions de ce corps de sécurité, son importance dans la société et les sacrifices consentis a été fait lors d'une allocution de circonstance prononcée par le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel. Ainsi, il a entamé son discours par une conviction qui fait que sans sécurité, il ne peut y avoir ni développement ni innovation : « Aucune créativité ne peut se développer sans stabilité et aucune relance scientifique, économique et sociale ne peut se réaliser sans sécurité. » Soulignant l'engagement de la police nationale pour la patrie, le général-major note qu'« elle a relevé le défi au cours des différentes étapes passées, fait face aux menaces et a payé un lourd tribut aux côtés des autres corps de sécurité ». Evoquant sa modernisation, il dira que « l'Etat accorde un intérêt constant à la Sûreté nationale pour faire face à la criminalité sous ses différentes formes : le crime organisé, le blanchiment d'argent et la cybercriminalité ». La nouvelle forme prise par ces fléaux a nécessité, souligne le DGSN, une multiplication des efforts, en adoptant une politique de lutte moderne. Une politique qui a permis essentiellement, insistera-t-il, de relever le niveau de qualification des éléments de la Sûreté nationale. L'apport du ministère de la Défense nationale a été efficace à plus d'un titre dans la qualification du personnel de la police, a indiqué le général-major Abdelghani Hamel, qui souligne les formations suivies dans de grands établissements militaires à l'image de l'Académie de Cherchell. Il estime, à ce propos, que « la formation actuelle de nos éléments n'a rien à envier à celle dispensée dans les plus grandes écoles sécuritaires internationales ». Bien au contraire, poursuit M. Hamel, « la police algérienne est désormais un exemple suivi par bon nombre d'organismes sécuritaires étrangers ». La parade qui a suivi le discours du patron de la DGSN a reflété clairement les mots « élogieux » prononcés. Les 400 hommes représentant différentes unités de la Sûreté nationale ont ébahi l'assistance par les exhibitions, magistralement exécutées, deux heures durant. A l'issue de la parade, M. Dahou Ould Kablia a procédé à la signature officielle pour l'élaboration d'un timbre postal dédié à la DGSN et au lancement d'une page Facebook, spécial police.