Algérie

La relance du secteur en dépend



La réhabilitation des salles de cinéma permettra, à coup sûr, la relance de l'activité cinématographique. Autrement dit, la relance du cinéma est, selon les professionnels, tributaire du public et des salles de projection. C'est ainsi que le critique cinématographique algérien Ahmed Bedjaoui estime que le déclin de la production est dû principalement au nombre infime de salles de projection et à l'absence d'un public amateur. Rappelant les années où le cinéma algérien était à son apogée, le critique tient à préciser que les recettes des salles de cinéma permettaient de financer 80% des productions cinématographiques citant, à titre d'exemple, le chef-d''uvre L'Opium et le bâton qui a enregistré plus de deux millions d'entrées. Dans ce sens, il s'interroge sur la problématique des salles de projection communales qui ont été, en majorité, fermées ou détournées de leur vocation. Insistant sur l'importance du scénario, Ahmed Bedjaoui estime, en outre, que le scénario inspiré de la réalité est celui qui attire, le plus, le public, citant l'exemple du film Omar Gatlato de Merzak Alouache qui a si bien décrit la situation de ces jeunes rongés par l'oisiveté.Le cinéma algérien a également réalisé des adaptions, à l'instar du feuilleton L'Incendie de Mustapha Badie, une adaptation de la trilogie de l'écrivain algérien Mohammed Dib.


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