Algérie

La relance des relations en point de mire



La relance des relations en point de mire
Son Excellence l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, son conseiller financier, Patrick Gay, et sa conseillère politique, Marie Dumoulin, ont été les hôtes de la ville de Yemma Gouraya.
Une visite qui répond à l'invitation du député Omar Alilat et qui s'inscrit dans le cadre du groupe d'amitié, mais aussi du bureau du CAP. Une visite qui, en plus d'être amicale, courtoise, est aussi de contacts ; la délégation s'est entretenue longuement avec les opérateurs économiques de la wilaya. «Nous sommes là, dira l'ambassadeur en substance, non pas pour vendre seulement, mais pour participer au développement. Les entreprises françaises croient au développement algérien et nous somme là pour le long terme», ajoutant que «les relations ne sont pas seulement politiques ou économiques, elles sont humaines à tous les niveaux». Les relations économiques algéro-françaises, dont un bilan a été brossé succinctement, ne représentent que 17% du marché algérien et se résument à la présence de 440 entreprises et filiales employant 300 000 personnes dans diverses domaines dont celui de la formation qui s'appuie sur plus de 100 000 employés. Ce qui au demeurant reste loin des autres partenaires. «C'est le jeu de la mondialisation, dira-t-il, si les Chinois et les Turcs sont plus compétitifs.» Les représentants des entreprises des deux rives Natixis, Lallaoui, Ifri, SGA, BNP' ont intervenu et émis le souhait d'aller à un partenariat approfondi et à des pôles d'excellence. «Notre rôle, soulignera-t-il, est d'accompagner les entreprises, leur exposer ce qu'est l'Algérie en termes de développement.» Le conseiller économique interviendra pour sa part et évoquera deux cadres d'échanges que sont le CIAF et l'IBI France, qui sont des centres tout indiqués qui 'uvrent pour le développement et la stimulation des intérêts français en Algérie, dont il a exhorté l'assistance à s'en rapprocher. Quant à l'ambassadeur, il ajoutera : «S'il y a des suggestions à Béjaïa, je suis à votre écoute.» L'aspect politique n'a pas échappé au débat, particulièrement les événements douloureux du 17 octobre 1961. «Il n'y a jamais eu de déni du côté de la France, beaucoup de voix se sont élevées pour critiquer les violence, il y a un rapport demandé par le gouvernement sur ces manifestations a partir des archives», indiquera-t-il. S'agissant de sa visite à Serkadji, il dira que c'était une visite hautement symbolique. «Je suis allé me recueillir à la mémoire des 58 condamnés à mort.» S'agissant de la coopération culturelle, l'ambassadeur annonce que 13 millions d'euros seront injectés dès 2012 dans les différents domaines de la culture au sens large et dans l'administration et la gouvernance. Quand au CCF, il prendra sous peu la dénomination d'institut culturel, conclut-il.


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