Algérie

La relance de l'économie et la question de l'emploi au centre de la campagne


La relance de l'économie et la question de l'emploi au centre de la campagne
La relance de l'économie nationale et la prise en charge de la question de l'emploi a été le thème central des discours développés par des chefs de partis, dimanche, au 15e jour de la campagne des législatives du 10 mai prochain.
Ainsi, le président du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne a plaidé, à partir de Remchi (Tlemcen), pour une "décentralisation socio-économique" et pour la concrétisation "d'un Etat de droit". Analysant la situation globale du pays, "marquée par des grèves et la cherté de la vie", il a souligné "que son parti, s'il bénéficierait de la confiance du peuple, 'uvrera au développement de l'industrie agroalimentaire "afin d'assurer l'autosuffisance, tout en améliorant le pouvoir d'achat du citoyen".
L'urgence pour le président du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, qui s'exprimait lors de rencontres de proximité avec des citoyens à Boumerdès, réside dans "l'institution d'une allocation chômage alignée sur le SNMG", à accorder aux chômeurs pour une durée de trois ans. "L'allocation chômage que nous prônons serait destinée aux jeunes sans emploi porteurs de diplômes universitaires et de diplômes professionnels", a expliqué M. Bensalem lors de rencontres avec des citoyens dans un café de Corso.
Poursuivant sur sa lancée, le responsable du PRA a également préconisé le transfert de certaines dépenses publiques non indispensables vers la création de banques d'investissement pour des prêts à taux zéro en faveur des jeunes.
Allant dans le même sens, le président du Parti national algérien (PNA), Youcef Hamidi, a indiqué, à partir d'Adrar, que son parti suggérerait "l'annulation" du dispositif de soutien à l'emploi des jeunes, et son remplacement par une banque de financement des investissements de jeunes, "qui accorderait des prêts sans intérêts". Il a aussi plaidé pour "la promotion du tourisme", à travers, a-t-il suggéré, "le renforcement du tourisme de proximité".
A Laghouat où il avait animé un rassemblement populaire, le président du Mouvement El Infitah, Omar Bouacha, a affirmé que le programme de son mouvement plaidait pour "l'ouverture d'horizons devant les jeunes diplômés d'universités, la création d'entreprises industrielles pour garantir un avenir prospère, à l'instar des pays développés", ainsi qu'à lutter contre "l'économie de Bazar".
Le président du Rassemblement populaire républicain (RPR), Abdelkader Merbah, a conditionné, de son côté, lors d'un meeting électoral organisé au centre culturel islamique de Chlef, l'amorce de la dynamique du développement avec l'alternance au pourvoir. "Toute politique de développement est vouée à l'échec en l'absence de l'alternance au pouvoir qui est synonyme de bonne gouvernance", a-t-il estimé à ce propos.
Depuis Bordj Bounaama (Tissemsilt) où il avait animé un rassemblement populaire, le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdessalem, a annoncé que son parti "proposait un programme électoral ambitieux reposant essentiellement sur le règlement définitif du problème du logement dans notre pays, le développement économique et la revalorisation des salaires des travailleurs du filet social". Il a également souligné que le programme du FAN met aussi l'accent sur "la dynamisation de l'agriculture de montagne, créatrice de richesses et d'emplois".
Le secrétaire général du Parti Ennour El Djazairi (PED), Belbez Bedreddine, a affirmé, quant à lui, à partir de Ain Temouchent, que le programme économique de son parti "accordait un grand intérêt au développement de l'agriculture et du tourisme", estimant que "le secteur de l'agriculture peut assurer à l'Algérie sa sécurité alimentaire".
Pour le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, l'avenir du pays se construisait avec de l'effort et non pas avec "des slogans et des fausses promesses".
Ainsi et lors d'un meeting dans le cadre de la campagne pour les législatives du 10 mai prochain, le premier responsable du RND a tenu à clarifier le rôle de l'Etat et celui des partis politiques dans la construction du pays, en soutenant que l'Etat est "seul habilité à trouver les financements des projets et à fixer les objectifs à atteindre", alors que les partis "ont pour vocation de proposer des programmes sans s'immiscer en aucune manière dans l'action de l'Etat".
La priorité doit être donnée à la main-d uvre nationale et à sa promotion", a préconisé M. Ouyahia, se déclarant en faveur d'une "politique de préférence nationale" pour l'embauche et l'accès au travail.


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