Algérie

La reine des Ziban accueille l'ambassadeur de France : Une visite prospective



La reine des Ziban accueille l'ambassadeur de France : Une visite prospective
Il a évoqué, entre autres sujets, avec le wali de Biskra, le sort de l'hôtel Bertrand d'El Kantara et les potentialités touristiques de la région. Comme un point d'orgue à un périple qu'il a effectué la semaine dernière à travers plusieurs wilayas de l'Est du pays, l'ambassadeur de France, Xavier Driencourt, a animé une conférence de presse dans la salle d'honneur de l'aéroport Mohamed Khider de Biskra avant de regagner Alger. « Il y a mille et une raisons pour que l'Algérie et la France se rapprochent. Les 567 000 ressortissants algériens vivant officiellement en France, les milliers de binationaux et de Français d'origine algérienne formant une communauté de 4 millions d'individus en sont une. L'Algérie est un partenaire important, présente dans toutes les enceintes et groupes internationaux, et a une expertise à apporter en tant que membre de l'union africaine, de la ligue arabe et de l'organisation islamique internationale. Nous avons des intérêts communs dans plusieurs secteurs d'activités et nous sommes là pour étudier les meilleurs moyens de développer des plans de partenariat entre Algériens et Français.Il n'y a pas d'obstacle majeur à notre partenariat, qui peut être florissant et rentable pour les deux parties », a-t-il expliqué avant de brosser un tableau des relations franco-algériennes qu'il estime « bonnes, intenses, fortes et denses », et cela, ajoutera-t-il « en dépit des scènes d'énervement constatées de part et d'autre de la Méditerranée à la moindre éraflure sur la carrosserie de la voiture. » Rappelant qu'un accord gouvernemental sur les archives de « la période dite coloniale » et un autre sur les essais nucléaires effectués par la France dans le Sud algérien durant les années 1960 ont été signés par les deux pays, que des discussions sérieuses sur la circulation des personnes et l'émigration sont en cours et que la coopération dans les domaines militaire et sécuritaire, de la formation et de l'éducation, dans les secteurs culturels, linguistiques et consulaire, ceux du commerce et de l'économie étaient des réalités indéniables, le chef de la mission diplomatique française en Algérie a clairement exprimé la volonté de la France d'augmenter le volume des échanges avec l'Algérie.Il a annoncé le renforcement de la coopération entre les deux pays dans le secteur judiciaire et juridique, « exemple nouveau de coopération, imposée par la densification des relations humaines générant parfois des problèmes, notamment en ce qui concerne la garde des enfants des couples dits mixtes qui décident de divorcer », a-t-il ajouté. Renforcer l'investissement dans le secteur « humain »Dans ce cadre, la nomination de « magistrats de liaison », décidée par les deux Etats, devrait permettre de renforcer l'investissement dans le secteur « humain » et apporter des solutions à des problèmes de société. Un magistrat algérien sera nommé à l'ambassade d'Algérie à Paris et un magistrat français sera nommé à l'ambassade de France à Alger. Ceux-ci auront la charge de veiller au respect des procédures légales et de faciliter le règlement des litiges d'ordre civil, et cela en coordination avec le ministère de la Justice. Abordant le secteur médical, « où de grandes choses peuvent être réalisées entre les deux pays », selon ses mots, le diplomate confiera « avoir été opéré dernièrement par un médecin algérien en France. »Répondant à une question sur le tourisme, il dira que la France est le premier pays touristique du monde avec plus de 100 millions de visiteurs chaque année et que l'industrie hôtelière de son pays, disposant avec le Groupe Accord d'une expérience et d'un savoir-faire de niveau international, peut aider l'Algérie dans ce créneau prometteur. « Les walis, qui sont des hauts fonctionnaires de l'Etat au service du développement économique du pays, font beaucoup pour le développement du tourisme. Seulement, à Paris, dès le mois de février, des affiches géantes vantent les séjours au Maroc et en Tunisie, mais la destination Algérie n'est jamais mise en valeur. C'est aux autorités algériennes de réfléchir à des mesures incitatrices pour dynamiser le secteur du tourisme et faciliter l'octroi des visas. Beaucoup de familles françaises souhaiteraient venir en Algérie, voir le désert et passer quelques jours dans un hôtel des Aurès. »Sans divulguer la teneur des discussions, l'ambassadeur de France a évoqué, entre autres sujets, avec le wali de Biskra, le sort de l'hôtel Bertrand d'El Kantara et les potentialités touristiques de la région. A une remarque sur le cantonnement des CCF et des représentations consulaires françaises au nord du pays, notre interlocuteur a rétorqué reconnaître en cela une lacune et que cette question sera étudiée par ses services. Enfin, de sa visite de l'Est algérien et particulièrement de la reine des Ziban, il dira avoir été « ébloui par la gentillesse de l'accueil, impressionné par le dynamisme des gens rencontrés et par la beauté des paysages. »


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