L'APC de Constantine ne semble pas sortir de son marasme et difficultés, continuant de traîner les différends qui enveniment les rapports entre certains membres et le président.Ainsi, la session ordinaire du mois de février, qui s'est tenue hier et dont l'ordre du jour a comporté surtout les passations de marchés et avenants concernant les services de maintenance, des réalisations, de l'hygiène et l'environnement et du patrimoine, a été quelque peu perturbée dès l'ouverture des travaux.En effet, l'ancien vice-président de l'APC, M. Barka, qui a été éloigné de ce poste lors de la précédente session, a reproché au président de l'Assemblée de continuer à l'exclure des activités municipales, en omettant de le convoquer pour des réunions, et notamment à cette session ordinaire. D'autres élus ont aussi fait la même remarque et le reproche au président, soutenant qu'il faut respecter la réglementation en la matière, en informant par écrit les membres, et tous les membres, diront-ils. «C'est un véritable scandale qu'un président d'APC promette de donner la parole à tous mais trouve tous les prétextes du monde à ne pas le faire», lancera M. Barka. Après cet intermède d'accusations et de contre-accusations, qui a pris un temps non négligeable, la pleinière a abordé alors et voté comme une lettre à la poste tous les accords de marchés qui lui ont été soumis. Ceux-ci ont trait à la passation de marché avec la Sonelgaz pour le règlement de la facture en énergie des six derniers mois atteignant 13,5 milliards de centimes. Les mêmes dispositions ont été prises avec la Seaco, pour ce qui est de la consommation de l'eau potable, avec un montant pour 2014 qui peut atteindre 3,5 milliards de centimes au maximum. Le volet réalisations comprend pas moins de 20 marchés et avenants relatifs à des réhabilitations de routes et trottoirs de plusieurs quartiers et d'écoles primaires. Concernant l'hygiène, deux marchés afférents à l'achat de camions-bennes de gros tonnage pour l'enlèvement des ordures ont été soumis à délibération, ainsi que la fixation des taxes en matière d'hygiène pour 2014. Les propositions pour celles-ci vont de 500 dinars pour les immeubles collectifs publics ou privés à 100.000 pour les activités industrielles. Tous ces points ont été votés facilement, à l'exception de la réfection des écoles, des élus ayant critiqué le fait des écoles qui se vident de leurs élèves, pour cause de relogement ailleurs des parents, soient réhabilitées alors que d'autres non touchées par des délocalisations ne le sont pas, pour cause de manque d'argent. Idem pour le bitumage des routes, celles des artères huppées le sont et pas celles plus détériorées de quartiers populaires, diront-t-ils.
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Posté Le : 05/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com