La «régression» de l'architecture des mosquées en débat

La «régression» de l'esthétique et de la recherche architecturale dans la construction des mosquées a été au centre d'une journée d'étude qui a réuni, samedi à Dar el Imam Sidi El-Kettani de Constantine, associations religieuses, bureaux d'études, architectes et autres parties concernées par la construction des lieux de culte.
Le but de cette rencontre, organisée à l'initiative de la Direction de wilaya des affaires religieuses, est de faire un «état des lieux» sur la construction des mosquées, leur architecture, leur implantation et autres aspects esthétiques et pratiques qui ont tendance à être «négligés» aujourd'hui, ont indiqué ses organisateurs. Les participants ont été invités à s'exprimer notamment sur les raisons qui font que la construction des mosquées «ne reflète plus une innovation architecturale et ne laisse pas d'empreintes créatives pour les générations futures comme fut le cas par le passé». Les communications présentées au cours de cette rencontre préparent la voie à une rencontre nationale sur ce thème, prévue à la fin de l'année en cours, ont ajouté les organisateurs, rappelant que le rôle de la mosquée «dépasse le seul aspect cultuel pour embrasser des volets sociaux et culturels qui doivent être pris en compte dans la conception du monument».