Algérie

La règle 51/49 «pose des défis»



Dans son rapport 2018, le département d'Etat américain qui soutient que la règle dite «51/49», régissant l'investissement étranger, souligne notamment qu'elle «pose des défis» aux investisseurs américains, constatant à l'occasion que cette mesure «entrave» en particulier l'accès des PME au marché algérien car ces petites et moyennes entreprises ne disposent pas de ressources humaines et financières qui leur permettent de répondre aux exigences de l'investissement.En contrepartie, les grandes compagnies qui créent de l'emploi et disposent d'un savoir-faire et d'équipements trouvent «des moyens créatifs» pour investir dans le cadre de cette mesure, extirpée du code de l'investissement en 2016. Dans ce contexte, ledit rapport note que le gouvernement et plusieurs investisseurs étrangers sont d'accord sur le fait que l'institution «de mesures adaptées peut atténuer l'effet» de cette disposition en permettant au partenaire étranger d'assurer le management de la joint-venture et même en devenir le plus grand actionnaire.
En référence aux explications apportées par le gouvernement à ce sujet, le document rappelle que l'institution de cette mesure a été motivée par le besoin «d'empêcher la fuite des capitaux, protéger les entreprises algériennes et fournir aux compagnies étrangères une expertise locale», du moment qu'il y a «peu de lois restreignant l'investissement étranger» en Algérie, relève-t-il. Dans un autre registre, le document note que le portail d'information en ligne dédié à la création d'entreprises (www.jecreemonentreprise.dz) «est clair, bien conçu, permet une navigation rapide» et répertorie un maximum de neuf étapes impliquant sept agences pour créer une entreprise.
A cet effet, et selon le dernier rapport de Doing Business, le document relève que l'Algérie a enregistré une amélioration dans deux indicateurs mesurés par ce classement à savoir la facilité de raccordement à l'électricité et l'obtention de permis de construire. Sur le plan financier, les banques en Algérie affichent une solide santé financière malgré la baisse des liquidités, et ce, en référence aux actifs non performants du secteur bancaire qui avoisinent un taux de 5%, qui représente la norme pour les marchés émergents. Parallèlement, le marché financier, adéquatement réglementé, fonctionne efficacement malgré sa petite taille, selon le rapport qui rappelle l'objectif de l'Algérie d'atteindre une capitalisation boursière de 7,8 milliards de dollars dans les cinq prochaines années.


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