Algérie

La région MENA compte le plus grand nombre de différences légales entre hommes et femmes Selon un rapport de la Banque mondiale-IFC sur les opportunités économiques



La région MENA compte le plus grand nombre de différences légales entre hommes et femmes                                    Selon un rapport de la Banque mondiale-IFC sur les opportunités économiques
Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale et de l'IFC publié le 26 septembre, des obstacles légaux et réglementaires continuent de limiter la pleine participation des femmes à l'économie.
Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale et de l'IFC publié le 26 septembre, des obstacles légaux et réglementaires continuent de limiter la pleine participation des femmes à l'économie.
les femmes, l'entreprise et le droitt 2012 : lever les obstacles à l'inclusion économique (Women, Business and the Law 2012 : Removing Barriers to Economic Inclusion) montre que si 36 économies ont atténué les différences légales entre hommes et femmes, 103 des 141 économies étudiées comportent toujours des différences légales fondées sur le sexe dans au moins un des indicateurs majeurs du rapport. Le rapport met également en lumière 41 réformes légales et réglementaires adoptées entre juin 2009 et mars 2011 et susceptibles d'améliorer les opportunités économiques pour les femmes.
A travers le monde, les femmes comptent pour 49,6% de la population, mais seulement 40,8% des actifs employés dans le secteur formel. Des différences légales entre hommes et femmes peuvent expliquer cet écart. Le rapport montre que les économies où les différences légales entre hommes et femmes sont les plus nombreuses ont, en moyenne, une plus faible participation des femmes au secteur formel.
«La compétitivité et la productivité découlent, pour une grande part, de l'allocation efficace des ressources, y compris des ressources humaines», remarque Augusto Lopez-Claros, directeur de Global Indicators and Analysis au sein du Groupe Banque mondiale. «Lorsque la moitié de la population mondiale ne peut y participer pleinement, c'est l'économie en général qui en pâtit. Il est peu étonnant de voir que ce sont les économies les plus compétitives à l'échelle mondiale sont aussi celles où l'écart d'opportunité entre hommes et femmes est le moindre».
Le rapport se penche sur de nombreux aspects tels que la capacité d'une femme à signer un contrat, voyager à l'étranger, gérer une propriété et interagir avec les autorités publiques et le secteur privé. Dans toutes les économies, les femmes mariées sont confrontées davantage de différentiations légales que les femmes célibataires. Dans 23 économies, les femmes mariées ne peuvent légalement choisir leur lieu de résidence, et dans 29 économies, elles ne peuvent être légalement reconnues comme chef de famille.
Chaque région du monde comprend des économies avec des règles inégales entre les hommes et les femmes, bien que l'ampleur de ces inégalités varie grandement. En moyenne, les économies à revenu élevé comportent moins de différences que les économies à revenu intermédiaire et à faible revenu. Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord comptent le plus grand nombre de différences légales entre hommes et femmes. Viennent ensuite l'Asie du Sud et l'Afrique. En Afrique, le Kenya fait figure d'exception et se distingue comme le leader mondial pour les réformes en faveur de la parité homme-femme au cours des deux dernières années. À l'échelle régionale, les avancées en matière de parité homme-femme ont été les plus nombreuses en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Europe et en Asie centrale.
À propos du projet Les femmes, l'entreprise et le droit (Women, Business and the Law), le projet étudie dans quelle mesure les régulations et les institutions établissent des différences entre hommes et femmes qui peuvent affecter les motivations ou la capacité des femmes à travailler ou à créer leur entreprise. Les femmes, l'entreprise et le droit mesure objectivement ces différentiations légales fondées sur le sexe dans 141 économies à travers le monde, selon six catégories : accès aux institutions, usage de la propriété, obtention d'un emploi, incitations à travailler, formation du crédit et actions en justice. Bien que le projet fournisse une image précise des inégalités homme-femme fondées sur les différences légales dans chaque économie, il ne s'agit que d'un cliché instantané ne mesurant que les différentiations légales. Il ne rend compte ni de l'ampleur totale des inégalités homme-femme ni de l'importance relative de chacun des aspects étudiés.
les femmes, l'entreprise et le droitt 2012 : lever les obstacles à l'inclusion économique (Women, Business and the Law 2012 : Removing Barriers to Economic Inclusion) montre que si 36 économies ont atténué les différences légales entre hommes et femmes, 103 des 141 économies étudiées comportent toujours des différences légales fondées sur le sexe dans au moins un des indicateurs majeurs du rapport. Le rapport met également en lumière 41 réformes légales et réglementaires adoptées entre juin 2009 et mars 2011 et susceptibles d'améliorer les opportunités économiques pour les femmes.
A travers le monde, les femmes comptent pour 49,6% de la population, mais seulement 40,8% des actifs employés dans le secteur formel. Des différences légales entre hommes et femmes peuvent expliquer cet écart. Le rapport montre que les économies où les différences légales entre hommes et femmes sont les plus nombreuses ont, en moyenne, une plus faible participation des femmes au secteur formel.
«La compétitivité et la productivité découlent, pour une grande part, de l'allocation efficace des ressources, y compris des ressources humaines», remarque Augusto Lopez-Claros, directeur de Global Indicators and Analysis au sein du Groupe Banque mondiale. «Lorsque la moitié de la population mondiale ne peut y participer pleinement, c'est l'économie en général qui en pâtit. Il est peu étonnant de voir que ce sont les économies les plus compétitives à l'échelle mondiale sont aussi celles où l'écart d'opportunité entre hommes et femmes est le moindre».
Le rapport se penche sur de nombreux aspects tels que la capacité d'une femme à signer un contrat, voyager à l'étranger, gérer une propriété et interagir avec les autorités publiques et le secteur privé. Dans toutes les économies, les femmes mariées sont confrontées davantage de différentiations légales que les femmes célibataires. Dans 23 économies, les femmes mariées ne peuvent légalement choisir leur lieu de résidence, et dans 29 économies, elles ne peuvent être légalement reconnues comme chef de famille.
Chaque région du monde comprend des économies avec des règles inégales entre les hommes et les femmes, bien que l'ampleur de ces inégalités varie grandement. En moyenne, les économies à revenu élevé comportent moins de différences que les économies à revenu intermédiaire et à faible revenu. Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord comptent le plus grand nombre de différences légales entre hommes et femmes. Viennent ensuite l'Asie du Sud et l'Afrique. En Afrique, le Kenya fait figure d'exception et se distingue comme le leader mondial pour les réformes en faveur de la parité homme-femme au cours des deux dernières années. À l'échelle régionale, les avancées en matière de parité homme-femme ont été les plus nombreuses en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Europe et en Asie centrale.
À propos du projet Les femmes, l'entreprise et le droit (Women, Business and the Law), le projet étudie dans quelle mesure les régulations et les institutions établissent des différences entre hommes et femmes qui peuvent affecter les motivations ou la capacité des femmes à travailler ou à créer leur entreprise. Les femmes, l'entreprise et le droit mesure objectivement ces différentiations légales fondées sur le sexe dans 141 économies à travers le monde, selon six catégories : accès aux institutions, usage de la propriété, obtention d'un emploi, incitations à travailler, formation du crédit et actions en justice. Bien que le projet fournisse une image précise des inégalités homme-femme fondées sur les différences légales dans chaque économie, il ne s'agit que d'un cliché instantané ne mesurant que les différentiations légales. Il ne rend compte ni de l'ampleur totale des inégalités homme-femme ni de l'importance relative de chacun des aspects étudiés.


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