Le président du parti Tajamou Amel Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a appelé hier à Alger, la classe politique à «contribuer grandement» au projet d'amendement de la Constitution à travers des propositions et idées qui donneront lieu à une Constitution consensuelle. L'amendement de la Constitution représentait l'une des «plus importantes réformes» initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et qui «en appelle à la contribution de la classe politique, toutes obédiences confondues, et l'ensemble des compétences nationales ainsi que la société civile», a indiqué M. Ghoul qui présidait l'ouverture de la réunion du bureau politique de TAJ.Après avoir fait remarquer que la révision constitutionnelle requérait un «sens de responsabilité élevé», il a précisé que les propositions formulées par sa formation «feront l'objet d'un enrichissement une fois que l'ébauche du projet de Constitution sera déclinée».S'exprimant sur la situation économique du pays, M. Ghoul a annoncé la préparation d'une conférence économique qui verra la participation d'experts économiques et de politiques qui se pencheront sur les mesures permettant une adaptation à la chute des prix du pétrole sur le marché mondial et les retombées qui en découleraient au plan économique et social du pays.«Il est important de saisir cette occasion pour accélérer l'édification d'une économie nationale hors hydrocarbures et d'orienter la double dimension sociale et économique vers la rationalisation des dépenses, la poursuite du processus de développement et la lutte contre la dilapidation», estimant nécessaire de «faire montre de pondération, de responsabilité et de solidarité dans le traitement de telles questions». Il a appelé à ce propos, les partis politiques et la société civile «à s'éloigner, en cette conjoncture précise, de toute provocation, atteinte aux symboles nationaux ou tentative de division de la Nation algérienne», les exhortant à davantage de «responsabilité, de cohésion, de solidarité et d'unité pour pouvoir faire face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux».À l'échelle internationale, le président du parti TAJ a dénoncé l'attaque terroriste en France et les actes terroristes perpétrés récemment au Yémen, notant que le traitement du terrorisme transfrontalier, de la question des droits de l'Homme et des causes des peuples opprimés, requérait «sagesse et circonspection, franchise et transparence loin de la politique du ?'deux poids, deux mesures ».Il a appelé les institutions internationales, à leur tête l'Organisation des Nations unies (ONU), à une «mobilisation pour criminaliser l'atteinte aux symboles sacrés des peuples notamment les religions, la discrimination raciale, l'incitation à la haine, à la violence et au terrorisme et à la cessation de l'occupation israélienne des terres palestiniennes occupées».Il a ajouté que l'aide apportée aux pays qui vivent des conflits internes «doit se faire dans un cadre de rapprochement, de réconciliation et de dialogue entre les parties en conflit et non à travers leur armement», soulignant que pareille attitude «conduira fatalement ces pays vers une situation d'instabilité et d'insécurité».La lutte contre le terrorisme «n'intervient pas seulement à travers des solutions sécuritaires, mais aussi par une approche globale et approfondie qui prend en compte l'évolution du phénomène et son impact de par le monde».APS
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Posté Le : 11/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie presse service
Source : www.latribune-online.com