Algérie

La réforme avec peu de ressources



La situation financière reste tendue en Algérie. La feuille de route du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est de poursuivre les réformes tout en misant sur la réduction de la dépense publique et le plan de rationalisation budgétaire. Un défi dont le pari reste risqué, dans le contexte actuel.La situation financière reste tendue en Algérie. La feuille de route du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est de poursuivre les réformes tout en misant sur la réduction de la dépense publique et le plan de rationalisation budgétaire. Un défi dont le pari reste risqué, dans le contexte actuel.
Le Premier ministre est connu pour être un partisan ferme de la politiquede l'austérité. Face aux tensionsfinancières que fait face l'Algérie danscette conjoncture, il ne sera pas nouveaude considérer, que le Premier ministreappliquera à la lettre les recommandationsdu Chef de l'Etat. Dans sa dernière déclarationpublique, le Premier ministre avaitsouligné "la nécessité de poursuivre la réforme de la politique publique de l'Etat", tout en se montrant laconique sur les détails. Mais, selon ce qui a été perçu dansson message, le Premier ministre ne présagepas de chambouler le calendrier de cesréformes. Une source proche du gouvernement indique, que le Premier ministre aura à poursuivre la politique de restrictions surles importations les plus coûteuses, maissans trop brider sur les rennes.
La réductiondu budget de l'Etat se fera en faveur dela rationalisation et des coupes budgétaires, pour l'administration et les institutionspubliques. Sur ce plan, il n'y a riende nouveau sauf que le gouvernement,sous la conduite de Ouyahia, sera soumisà rude épreuve de par le contexte qui voitla réduction drastique des recettes deshydrocarbures, et la difficulté à promouvoirles grands chantiers dont quelques unssont à l'arrêt. Pour trouver une solutiontemporaire, le chef de l'Exécutif a laisséentendre, que "des options sur le financementnon conventionnel sont ouvertes" Pour drainer les capitaux, l'appel auxinvestisseurs privés et à leur épargne, sembleêtre la "voie royale", pour apporter unsouffle à l'économie nationale. Le Premierministre rassure le patronat sur le droit de préemption et la règle 51/49, qui ne serontpas remis en cause. Le gage est donné les patrons d'entreprises qui se plaignaient d'une "mollesse" de la part de ceux qui l'ont précédé.
Le temps n'est plus en termes d'hésitations, là où les observateurs de la scène politique s'accordent à la qualifier de "difficile", le Premier ministre a peu de marge de manoeuvre devant lui, si les prix du pétrole se mettront à baisser, au-delà de leur niveau souhaité. Il devra convaincre ses partenaires sociaux sur le cap à prendre, et traduire sur le terrain un gage de stabilité avec notamment, la "paix sociale" qui doit figurer en bon ordre, face aux menaces d'une explosion sociale qu'agitent de larges pans de la société. L'Etat continuera à "piocher" sur les réserves de change sans pour autant dépasserun certain seuil qui le mettrait dans une ituation inextricable. Pour certaines voix alarmistes, c'est la crainte de voir ainsi les ressources se tarir, sans qu'il y ait de précautions à prendre. La situation reste complexe, mais les atouts que possèdent l'Algérie sur le plan économique doivent être exploités, sinon il faudra espérer une accélération dans leur cadence.
Le tableau n'est pas aussi sombre si ces options pourront sortir l'Etat de son impasse budgétaire. La situation peut s'inverser, si la politique de diversification économique prendrait un tournant sérieux, dans lamesure à ajouter d'autres recettes que l'Etat en a besoin précieusement.
Le Premier ministre est connu pour être un partisan ferme de la politiquede l'austérité. Face aux tensionsfinancières que fait face l'Algérie danscette conjoncture, il ne sera pas nouveaude considérer, que le Premier ministreappliquera à la lettre les recommandationsdu Chef de l'Etat. Dans sa dernière déclarationpublique, le Premier ministre avaitsouligné "la nécessité de poursuivre la réforme de la politique publique de l'Etat", tout en se montrant laconique sur les détails. Mais, selon ce qui a été perçu dansson message, le Premier ministre ne présagepas de chambouler le calendrier de cesréformes. Une source proche du gouvernement indique, que le Premier ministre aura à poursuivre la politique de restrictions surles importations les plus coûteuses, maissans trop brider sur les rennes.
La réductiondu budget de l'Etat se fera en faveur dela rationalisation et des coupes budgétaires, pour l'administration et les institutionspubliques. Sur ce plan, il n'y a riende nouveau sauf que le gouvernement,sous la conduite de Ouyahia, sera soumisà rude épreuve de par le contexte qui voitla réduction drastique des recettes deshydrocarbures, et la difficulté à promouvoirles grands chantiers dont quelques unssont à l'arrêt. Pour trouver une solutiontemporaire, le chef de l'Exécutif a laisséentendre, que "des options sur le financementnon conventionnel sont ouvertes" Pour drainer les capitaux, l'appel auxinvestisseurs privés et à leur épargne, sembleêtre la "voie royale", pour apporter unsouffle à l'économie nationale. Le Premierministre rassure le patronat sur le droit de préemption et la règle 51/49, qui ne serontpas remis en cause. Le gage est donné les patrons d'entreprises qui se plaignaient d'une "mollesse" de la part de ceux qui l'ont précédé.
Le temps n'est plus en termes d'hésitations, là où les observateurs de la scène politique s'accordent à la qualifier de "difficile", le Premier ministre a peu de marge de manoeuvre devant lui, si les prix du pétrole se mettront à baisser, au-delà de leur niveau souhaité. Il devra convaincre ses partenaires sociaux sur le cap à prendre, et traduire sur le terrain un gage de stabilité avec notamment, la "paix sociale" qui doit figurer en bon ordre, face aux menaces d'une explosion sociale qu'agitent de larges pans de la société. L'Etat continuera à "piocher" sur les réserves de change sans pour autant dépasserun certain seuil qui le mettrait dans une ituation inextricable. Pour certaines voix alarmistes, c'est la crainte de voir ainsi les ressources se tarir, sans qu'il y ait de précautions à prendre. La situation reste complexe, mais les atouts que possèdent l'Algérie sur le plan économique doivent être exploités, sinon il faudra espérer une accélération dans leur cadence.
Le tableau n'est pas aussi sombre si ces options pourront sortir l'Etat de son impasse budgétaire. La situation peut s'inverser, si la politique de diversification économique prendrait un tournant sérieux, dans lamesure à ajouter d'autres recettes que l'Etat en a besoin précieusement.


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