«L'esprit du 1er
Novembre a été trahi par ceux qui ont pris le pouvoir après 1962»Abdelhamid
Mehri
Cette modeste
contribution se veut un essai critique ouvert à monsieur le professeur Ahmed
Benbitour pour son projet «refondation de l'État pour sauver l'Algérie de la
dérive».Ce projet que vous soumettez au débat public ressemble, à notre humble
avis, à tous les programmes électoralistes présidentiels des années 1980 à
2009. Ils sont différents dans la forme, mais similaires dans leurs contenus.
Ce sont des programmes d'une élite affamée du ventre sortie des entrailles d'un
peuple également affamé du ventre et non d'esprit. L'opinion avertie sait que
ce sont des programmes démagogiques et le votre n'échappe pas à la règle. C'est
du déjà vu. Des plats réchauffés qui ne sont d'aucun goût. Pour rallier le
peuple à votre projet, vous projetez que l'Algérie sera du niveau de la
Malaisie, au pire de la Turquie en 2020. Celui du pouvoir politique promet
mieux que le votre. Ses perspectives décennales projettent de faire passer
l'Algérie au niveau du Japon en l'an 2025. Vous devrez vous rappeler que celles
des années 1970 ont prédit de faire passer l'Algérie au niveau de l'Espagne, au
pire à celui du Portugal en 2000. Toutes ces projections sont démagogiques et
ne sont pas chiffrées. À une question posée par un journaliste de l'époque à
KAID Ahmed, patron du FLN : est-ce que le plan quadriennal 1974/1977 sera
réalisé dans les délais, il lui a répondu que le plan se réalisera même si on
mettra 10 ans pour cela. Kaid Ahmed s'avère réaliste. Cela s'appelle du «Zelt
ou t'ferain» (misère et grandiloquence).
Ce qui nous
étonne, c'est pourquoi vous n'avez pas déposé votre candidature à temps ! Vous
savez sans doute qu'elle sera rejetée, car, selon les données que vous avez
fourni, votre programme est appuyé par 180 adhérents. Le petit parti du
«multipartisme unique» d'Ali Zeghdoud a recueilli plus de 30 fois le nombre de
signatures que le votre. D'après ce que nous avons analysé de vos
interventions, parues dans «El Watan», vous avez une dent contre l'État que
vous désignez comme unique responsable du naufrage du «bateau Algérie et le
peuple avec». Il y a là un paradoxe. Vous qui étiez à une époque récente de
l'histoire, le capitaine à bord de ce bateau, qu'aviez-vous fait pour redresser
la barre ou le ‘refondre' selon votre propre expression. Pour sensibiliser le
petit peuple ou l'élite à votre projet, vous avez déclaré que : «vous avez
démissionné par ce que vous avez vu le bateau couler et le peuple avec». Cette
prise de position dénote-t-elle une attitude chevaleresque ou de timonier ?
Selon vous, cette démission mérite-t-elle que le pouvoir politique vous nomme
amiral de la marine nationale ? En pareille circonstance que vaut votre vie
devant le péril de 35 millions d'algériens, sans compter la valeur matérielle
du bateau. Pour l'élite affamée du ventre que nous sommes, la responsabilité se
limite : à «après moi le déluge» ou «Hat takhti rassi». Qui n'a pas lu les
histoires de Djeha ou de Robinson Crusoé qui incite les enfants à
l'individualisme sans état d'âme. Pour l'élite qui garde sa nature c'est-à-dire
qui a l'amour de l'autre, votre geste s'appelle purement et simplement de
l'irresponsabilité à la limite de la lâcheté. Il n'y a que les lâches qui ont
peur de la mort. Les courageux l'affronte avec vaillance. La guerre des 6 jours
de 1967 a échoué par ce que les généraux égyptiens ont choisi la lâcheté pour
garder leurs bâtons en or et leurs gros ventres. On dirait des femmes enceintes
à enfanter des quintuplés. L'attitude d'Ahmed Zabana, qui représente ceux qui
sont passés par la guillotine durant la guerre de libération, explique mieux que
le dictionnaire Robert la définition du courage et de la bravoure. Louis Marlio
dans sans ouvrage «La révolution d'hier, d'aujourd'hui et de demain» a des
raisons de dire que «la révolution est faite par les naïfs, poursuivie par les
intrigants et consommée par les scélérats».
L'Algérie en a jusqu'à la lie de la
pleutrerie. En tant qu'élite ‘khobziste', nous sommes tous responsables du
chavirement du bateau, et le pouvoir, législatif exécutif et judiciaire avec.
Chacun de nous pointe le doigt vers l'autre, l'incriminant d'être le fautif.
«Le chameau voit la bosse de son semblable, mais pas la sienne». Des Algériens
irresponsables dans leurs propres maisons et qui osent donner des cours de
management de virginité stratégique aux initiés, des responsables irresponsables
qui déblatèrent: «je ne suis pas intelligent pour comprendre», «je suis
responsable et j'assume» «je ne sais pas ce qui se passe chez moi, il faut que
le journaliste me le dise, que ma maison est transformée en bordel», «des
nuages de poussières», «la corruption existe partout dans le monde». Tout ce
monde fait partie de l'élite. Quelle ignominie ? La vraie société islamique
s'accommode-t-elle des irresponsables ou des corrompus ? À quoi sert l'article
II de la constitution ? Ce serait une bonne idée de changer le code de famille
patriarcale en code de famille matriarcale. L'Algérie gagnerait à avoir moins
de cocus. Le Hoggar Tassili constitue l'exemple de pouvoir matriarcal où la
femme et l'homme s'aiment ‘pour le meilleur et pour le pire'. Tout va bien dans
cette société, on ne nous signale aucun cas d'adultère. Nous insistons sur le
fait que chacun de nous est responsable de la catastrophe comme de la bonne
gouvernance du bateau. Le théorème est simple : «un responsable au milieu
d'irresponsables devient irresponsable. Un irresponsable au milieu des
responsables devient responsable». Cette thèse est renforcée par un Hadith
sacré qui disait : «si vous cohabitez pendant 40 jours dans un milieu
quelconque, attendez-vous à être l'enfant adoptif d'un tel milieu». L'homme est
grand par sa nature, il est infiniment bas par ces défauts. Le «bateau Algérie»
est coulé par sont élite irresponsable qui a produit des voleurs, des
terroristes, des corrompus, des menteurs, des rhétoriciens, des opportunistes,
des démagogues au verbe creux et aux promesses non tenues, des spécialistes de
la ‘réunionite' et de la «ragda out mangi». Dans ces conditions du bas en haut
et vis-versa, chacun de nous doit cesser d'accuser l'État ou le pouvoir.
L'État, le pouvoir, c'est nous tous. Nous sommes tous complices de ce que nous
avons fait pour mettre l'Algérie de nos amours, (hypocrite ou égoïste), à genou
et au plus bas de l'échelle des valeurs universelles. Au risque de nous
répéter, pour aboutir à l'indépendance politique l'esprit de Novembre à engagé
6 millions d'Algériens, toutes conditions sociales confondues, dans un même
combat pour le même objectif ; celui de libérer notre mère patrie, avec à la
clé 1,5 million de martyrs. L'esprit de 1962, au lieu d'engager le peuple dans
la construction d'une Algérie indépendante économiquement, a fabriqué 1,5
million de nouveaux arrivistes, des mercantis en puissance avec à la clé une
dépendance exacerbée de l'étranger où 90 % de nos besoins proviennent de ce que
produisent les autres, où nos moyens de financement à 95 % proviennent
uniquement de la mono-exportation du pétrole et du gaz. Dépendance pour
dépendance, l'élite (fausse), assistée de l'étranger, importe même les produits
et le savoir dont l'Algérie n'en a pas besoin. L'État, le pouvoir, le FLN
stérile et l'insidieuse famille révolutionnaire, le ‘multipartisme' dans le
parti unique, l'UGTA les syndicats «rebelles», le général, le policier, le
gendarme, le wali, le premier ministre, le ministre, le président de la
République, tous cela, c'est nous, c'est vous , Monsieur Benbitour. Au lieu de
renforcer cet amour solidaire né de l'esprit de Premier Novembre, après 1962
nous avons fabriqué la haine, le mépris, l'individualisme, le manque de
confiance en soi et la confiance en l'étranger. La réponse nauséabonde qui dit
: «je n'ai voté pour personne» est idiote comme réponse. Cela n'empêche pas que
les élections se sont déroulées, qu'on le veuille ou non, d'une manière normale
sous le contrôle des observateurs de la communauté internationale. L'Algérien,
qui a voté ou n'a pas voté, doit se plier à la majorité, que ce soit dans les
démocraties libérales, bolcheviques ou fascistes. Directement ou indirectement
nous sommes tous complices. Cela nous amène à dire ce que disait Brecht : «celui
qui ne sait pas est un ignorant, celui qui sait et qui ne dit pas est un
criminel»
Nous avons visité
tous les bureaux des institutions élues, judiciaires, de l'exécutif, des
associations de la société civile, il n'y a aucun qui n'est pas doté du drapeau
algérien et de la photo du Président, même chez les représentants d'Algérie à
l'extérieur. Cela nous amène à poser la question suivante : comment chaque
citoyen, ou cadre de la nation aime-t-il l'Algérie et son président Abdelaziz
Bouteflika ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ? De quelle manière ?
Égoïste, hypocrite, gourmande, boulimique, oisive, mercenaire, de cÅ“ur fidèle
pour le meilleur et pour le pire, à lui donner son corps et son âme sans rien
demander ou bien la vendre au dinar symbolique ? Le problème, personnellement,
qui nous préoccupe c'est comment, tous les Algériens dont nous sommes, faire
pour dépasser nos contradictions subjectives pour aboutir à un consensus qui
peut remettre le bateau Algérie sur une voie maritime qui l'amène au bon port.
En penseur modeste, la solution ne vient pas des moyens financiers ni
matériels, mais à notre avis du changement de mentalité. Sommes-nous capables
de passer de l'esprit d'affamé du ventre à celui d'affamé de l'esprit ?
Précisément, c'est ce dernier point qui est en mesure de sauver l'Algérie du
désastre. Que vaut le pétrole devant les idées ? Le Japon, la Chine, la Corée
du Nord, l'Inde, la Malaisie, qui ont opté pour l'esprit du savoir ont résolu
aujourd'hui leurs problèmes. Ces pays disputent aux USA et à l'Union Européenne
dans leur ensemble, pour occuper la place dans la plus haute échelle des
valeurs universelles. Plus au moins, ces pays ont démarré en 1962 comme
l'Algérie. Pendant que ces pays avancent à pas de géant pour conquérir l'espace
(la Chine et voici l'Iran), l'Algérie est restée au stade de ‘tube digestif' et
des palabres interminables : Ceci «yadjouz», cela «la yadjouz», comment faut-il
prier les bras croisés ou ballants. Ces pays ont appris à travailler de leurs
mains pour avoir des idées. C'est un passage incontournable. L'Algérie avec ses
pétrodollars a fait de nous, une élite de menteurs, une bourgeoisie compradore.
Après le colonialisme, notre mentalité reste habitée par le néocolonialisme.
Nous sommes devenus des machines de néocolonialisme, nous fonctionnons avec
l'esprit néocolonialiste, mais nous ne vivons plus.
Pour combattre le
néocolonialisme en nous, sommes-nous en mesure de le combattre avec ses mêmes
armes que sont, le savoir, le savoir-faire et être ? Nous en doutons. Nous
avions l'occasion de visiter de temps en temps notre université M'hamed Bougara
de Boumerdes; au lieu d'une université de prestige, une technopole elle
ressemble à une nécropole (1). Dotée d'un matériel sophistiqué avec ses 1500
enseignants, ses 25 000 étudiants, ses 15 laboratoires, il est rare que nous
trouvions des professeurs chercheurs dans ces laboratoires malgré un salaire
suffisant pour enseigner et chercher d'une manière aisée. Les enseignants
courent toujours après les vacations. Quant aux laboratoires, les secrétaires
interrogés nous disent que les directeurs viennent une ou deux fois par
semaines. Après les cours, nous mettons au défi quiconque trouvera un «chat»
dans les laboratoires. Le cas de Boumerdes n'est pas isolé de toutes les
universités d'Algérie. À part celle de Tlemcen qui est classée avant-dernière
des universités africaines, l'université nationale produit à peine 2 % de
doctorants. Cette situation induit que même si l'enseignant sera payé 1000
euros-jour, il restera toujours dans la même routine s'il ne change pas de
mentalité et celle de son esprit. Au lieu d'accuser l'État, le pouvoir, nous,
nous accusons l'élite qui s'autocensure par elle-même, laquelle autocensure les
étudiants. Nous accusons l'élite de l'école, du lycée, de l'université, d'avoir
fabriqué une école, un lycée, une université, un pouvoir, un peuple, sinistrés.
Ailleurs, ce sont des enseignants qui font le bouillon de culture. Comment
aller vers la technologie si l'école oriente seulement 11 % de son effectif
vers les filières techniques ? L'État, le pouvoir, répétons-le encore une fois,
c'est qui ? Si ce n'est moi et toi et nous tous ? Non, monsieur Benbitour,
l'Etat le pouvoir dans toutes ses structures, l'université, l'école et le lycée
ne changeront que lorsque vous et nous-mêmes, ayons changé de mentalité de
l'esprit du ventre à celui du savoir. Les Algériens, l'élite, dont nous sommes,
ne changerons que lorsque nous apprenons à nous aimer avec nos défauts et nos
qualités et à croire en nos propres forces.
C'est incroyable
qu'un économiste de votre talent doublé d'un politicien, le plus médiatisé par
la presse nationale, feigne ignorer que l'État n'est qu'un instrument exécutif
de la politique du pouvoir. Tous les pouvoirs politiques mondiaux y compris
celui des USA sont régis par un ensemble de pouvoir formel (réglementaire
obéissant en principe à des lois) et informel qui se fait obéir par simple coup
de téléphone. Pour cette entité, les décisions, les directives viennent
toujours d'en haut et non d'en bas.
Le pouvoir, c'est comme le marché. Il y a un
marché formel et un marché informel; l'un se nourrie de l'autre. Nous pouvons
aussi comparer le mécanisme avec le marché de l'offre et de la demande. Il y a
un État de droit lorsque, le formel domine pour 80 à 90 % contre 20 %
d'informel. Un État informel est celui où l'informel domine à 80 et 90 % et le
formel compte pour 10 à 20 %. Quand l'informel recule, le formel s'accroit et
vis-versa. Nul n'est censé ignorer que le marché informel domine pour 60 % et
gère 60 % des devises étrangères à ciel ouvert. Cela veut dire tout simplement
que le pouvoir occulte pèse lourdement dans la gouvernance de la société.
«Triste Venise» comme disait l'autre. Hier, l'esprit de Novembre a produit un
peuple de ‘héros', celui de 1962, a produit celui des ‘zéros'.
Nous qui avions côtoyé le défunt Kaid Ahmed,
parmi d'autres, celui-ci était un visionnaire de premier plan. En sa qualité de
responsable de l'appareil du FLN, réunissant en 1968 les cadres du parti à la
salle de cinéma Tripoli à Hussein Dey, il s'adressa à l'assistance en ces
termes : «vous, les cadres politiques de la nation, vous êtes comme des
lauriers roses. Ils fleurissent, mais ils sont stériles; ils ne produisent
pas». En ce qui concerne les femmes, au cours d'un rassemblement à la maison du
peuple en 1969, il s'est écrié, «les femmes algériennes ne respectent pas leurs
règles par rapport aux femmes européennes; elles enfantent sans espacer leurs
naissances». Notre président de la République Abdelaziz Bouteflika a été jugé
par la Cour (des règlements) des comptes dans les années 1983/1984, suivi par
sa mise sur ‘cale' (pour ne pas dire la traversée de désert) durant des années,
il n'a pas pourtant démissionné pour l'amour qu'il porte à son pays à sa façon
(comme nous l'aimons chacun à notre manière). Lors de sa première investiture
il menaça à maintes reprises de ‘rendre le tablier' et de rentrer chez lui,
s'il n'est pas élu au ‘4/4 président' de tous les algériens. Pour l'amour de la
patrie, il se contenta de 60 % des suffrages. Malgré sa santé vacillante, il
résiste aux tempêtes les plus houleuses. Il colmate les brèches par-ci par-là ;
tant qu'il peut comme pour la barque des harraga mais il garde toujours le
moral et la barre. Il n'a pas démissionné. Parfois il lui arrive de piquer de
petites colères en traitant le peuple de tous les défauts vomis par l'humanité
(de nain, de sale, de fainéant, de gardien de parking), mais avec l'argent du
pétrole il est généreux avec son peuple. Il se déploie tant bien que mal à
maintenir la «la paix sociale», il laisse la justice, l'exécutif, le législatif
faire leurs boulots tout en les coordonnant de son mieux. N'a-t-il pas dit que
nous sommes un peuple étrange ? Mc Namara qui a gouverné Ford, le Pentagone, la
CIA, la Banque Mondiale, baisserait son cerveau et ses bras devant un peuple
‘étrange' (ingouvernable). N'a-t-il pas avoué qu'il s'est trompé de chemin, «on
nous a trompé» «on nous a fait faire des erreurs, et dorénavant je vais changer
de stratégie». En islam, comme en démocratie, celui qui se remet en cause, est
le meilleur des hommes. Y a-t-il un homme de l'élite ou de pouvoir, de 1962 à
ce jour, en passant par Ahmed Benbella, Houari Boumediene, Chadli Bendjedid,
Lyamine Zeroual, qui a dit un jour qu'il «s'est trompé?» A-t-il été aidé par un
quelconque commis du pouvoir ou de l'État ? Ni même les institutions qui
devaient être son équipage ne l'ont aidé à redresser la barre du vieux «rafiot
Algérie» qui date de l'indépendance. Qui sait au soir de sa vie il espère avec
l'aide de tous les algériens, qui s'aiment et aiment réellement le pays et de
Dieu, donner à l'Algérie un bateau intrépide qui régnera sur les mers et les
océans comme au temps des frères Barberousse qui ont dominé le pourtour
méditerranéen au XVe siècle. L'homme doit garder l'espoir à tout âge et à tout
instant, il doit agir comme s'il doit mourir demain et construire, planter
comme s'il doit vivre toute l'éternité. «Où est l'espoir? «L'espoir est en moi”
disait le poète turc Nazim Hekmet. Monsieur Ahmed Benbitour, sachez que chaque
génération a besoin nécessairement d'une révolution. Nous savons que ce n'est
pas toujours une solution, car elle est souvent confisquée par ceux qu'il ne
fallait pas. “Le complexe d'infériorité nait de la servitude, de la domination
et de l'humiliation. Pour dépasser ce mythe, il faut qu'une autre génération
naisse; celle qui n'a pas connu de telles épreuves pour effacer cet affront”
disait A. Ibn Khaldoun.
Mais ces
révolutions, on ne peut les prédire, ni les gérer, ni les contrôler. Pourquoi ?
Parce qu'elles sont préparées et déclenchées par une poignée de mécènes, de
timoniers travaillant dans la clandestinité à la manière de l'OS qui a
déclenché la révolution de 1er Novembre. Si l'élite, le pouvoir, le peuple actuel
ne changent pas de mentalité pour se positionner dans notre temps par
l'innovation, le pouvoir de dieu aidé de ses lieutenants probes sur terre
nettoiera le désordre sur cette terre qui est peuplée, depuis la nuit des
temps, par des hommes libres et industrieux (2). D'ailleurs, les membres du FLN
et de la ‘famille révolutionnaire' ont disparu ou en voie de disparation d'une
manière vertigineuse. Ont-ils emporté avec eux leurs biens mobiliers ou
immobiliers ? Quelle opinion le petit peuple a-t-il d'eux ? Nous invitons les
jeunes à patienter, ils auront bientôt le pouvoir. Pour l'heure, nous
reconnaissons à notre président sa force de caractère à déconcerter les plus
pessimistes. Maitre de soi. Pour démontrer qu'il n'est ni à acheter ni à
vendre, il a décliné à plusieurs reprises l'offre alléchante (ou les avances)
de ce FLN sénile (3) avec sa sÅ“ur vieille fille jumelle en l'occurrence la
«famille révolutionnaire (4), de le nommer ‘le roi Si Abdelaziz Ibn
révolutionnaire'.
Monsieur Benbitour
et l'élite que nous sommes, pour effacer notre lâcheté vis-à-vis de l'esprit du
1er Novembre, devons oublier que nous sommes des voleurs, des démagogues, ou
des saints et de savoir que nous sommes embarqués dans la même galère des
mésaventures de la conscience nationale qui n'est pas celle des idéaux du passé
de l'Algérie. Encore une fois, notre élite, si elle a un gramme de dignité, de
pudeur doit travailler à réhabiliter notre conscience nationale pour lutter
contre les forces intérieures et extérieures. À l'extérieur nous n'avons que
des ennemis. L'élite est, en principe, comme une bougie. Elle éclaire le peuple
tout en se consumant. Son choix, selon l'éthique, est d'enrichir le peuple au
lieu de s'enrichir. Elle se positionne en classe moyenne comme société stable
et équilibrée. L'élite est plus près de Dieu ou de la nature (pour les athées).
La nôtre, de la manière qu'elle a trahi le sang de nos martyrs, ira sans aucun
doute tout droit en enfer, excepté quelques-uns. Pendant la lutte de libération
des truands, se sont transformés en meilleurs héros de l'Algérie pour ne citer
que le cas d'Ali la Pointe. En Algérie, il n'y a ni vrais démocrates ni vrais
conservateurs, ni vrais islamistes ni vrais trotskistes, ni vrais socialistes
ni vrais capitalistes. L'élite a toujours pensé à la table de Malthus et jamais
à celle d'Ivan Illich. Nul n'est méchant volontairement. C'est par ignorance
qu'il le devient. Un de l'élite qui dit que ceci est impossible est un
incompétent dans son métier.
Toute, exceptée
une infime partie, l'élite est trahie par son doigt ou par sa louche trempée
dans le ‘miel de Djeha' directement ou indirectement. Il n'y a pas de vierge
parmi l'élite et personne n'est au dessus de tout soupçon y compris la Suisse.
La mondialisation, axée plus sur le capital financier que le capital
industriel, risque de couler réellement le bateau Algérie et le peuple avec. Si
le colonialisme est mauvais, le néocolonialisme est pire, disait Nehru. Dès
1962, ce dernier a introduit une politique de haine entre le privé et l'État et
le citoyen qui se prolonge jusque à l'heure actuelle. Même avec la signature du
pacte social, le génie créatif du privé est bloqué par le pouvoir
néocolonialiste. Toutes les structures d'appui à la PME/artisanat, comme stratégie
dirigeante de l'économie, sont en panne (AND/PME, coopération Algéro-allemande
GTZ, les banques, l'ANSEJ, l'ANGEM, CNAC, fiscalité, etc.…) Nous voyons d'ici
le ministre de la PME /artisanat crouler sous le poids des projets et des
promesses non tenues. Nous souhaitons qu'il n'y ait pas de bourse en Algérie,
sinon elle creusera sa tombe. L'économie, les médias, la politique sont l'otage
de l'arme de mensonge néocolonialiste dans le monde. En Algérie, les étrangers
aiment également l'Algérie à en perdre la tête. Pour cela, la réponse est toute
faite. Elle est draguée pour ses atouts et ses atours dont la nature la dotée.
Dieu aime ce pays pour lui avoir donné tout, mais il est détesté par les siens.
L'exemple est clair. Les algériens aiment l'euro, le dollar, la livre sterling,
mais pas le dinar algérien. Ils ont plus confiance en la monnaie étrangère
qu'en la leur. Ils n'aiment pas leur industrie, leur agriculture, leur école,
leur lycée, leur université, leur culture, leur histoire, leur pouvoir, leurs lois,
leurs villages, leurs villes. Ils ne s'aiment pas eux-mêmes. Ils se détestent,
ils se méprisent, ne coopèrent pas entre eux, cela réjouit le pouvoir
néocolonialiste mondial. Les pays étrangers aiment son pétrole, son gaz ; son
élite choisie. Ils n'aiment pas sa ‘racaille' et ses harraga.
Nous évitons dans
cette contribution derabâcher les constats. Depuis la libération de
l'information, les journalistes, les économistes, les sociologues ne font
qu'apporter des constats. D'autres, vont jusqu'à enrichir la théorie
capitaliste, en philosophant «si Keynes est mort», alors qu'on sait qu'il est
mort et enterré depuis belle lurette. D'autres parlent du modèle algérien de
développement, alors que l'Algérie n'a aucun modèle. D'autres, enfin, font les
avocats du système capitaliste comme si le diable qui domine le monde a besoin
d'un algérien pour le défendre. Cela s'appelle de la ‘'masturbation»
économique. L'Algérie, plus précisément, a servi depuis 1962 de laboratoire de
la ‘'masturbation». Toutes les stratégies testées profitent à l'étranger, elles
sont d'un effet d'entrainement insignifiant sur l'économie nationale. Nous ne
sommes pas des nihilistes au point de dire que rien n'a été fait dans notre
pays. Mais avec nos gigantesques ressources (matérielles et humaines) notre
élite saturée du ventre et vide de l'esprit aurait fait de l'Algérie une
première puissance dans le monde et aurait assisté toute l'Afrique.
Qu'avons-nous cherché ? Qu'avons-nous trouvé ? Et qu'avons-nous produit ? Nous
défions quiconque de nous présenter un produit fabriqué d'une manière intégré à
100 % par les forces propres. Alors, cessons ce jeu contre nature et passons à
l'acte de procréation. Nous avons opté pour le socialisme sans idéologie
socialiste, nous avons adopté le capitalisme sans esprit capitaliste. Ce qui
est bon en France peut être un mal en Algérie ! Notre société est enracinée
dans l'islam. Celui-ci prêche le juste milieu hérité des idées de Socrate,
d'Aristote, de Platon. Voici ce que disait Socrate à propos du juste milieu :
«le désir de faire du bien consiste à éviter tout excès dans l'action» «ce
n'est pas d'être à moitié lâche ou à moitié courageux. Le juste milieu est
plutôt fondé sur une proportion. La vertu intellectuelle consiste à établir la
mesure dans chaque chose». L'islam n'est ni capitaliste ni socialiste; il est
fondé sur l'entraide et la solidarité, sur le travail utile et bien fait. Les
principes d'économie Khaldounienne, son idéologie, sur le plan gouvernance,
peuvent être une piste ou une voie de développement spécifiquement algérienne.
Elles peuvent être aussi une piste pour tous les pays musulmans dans leur
ensemble. La théorie capitaliste est théoriquement contre les extrémités. Le
blocage de la grande entreprise comme inefficiente, en récession depuis les
années 1970, oblige les USA et l'ensemble des pays européens à développer la
TPE, l'artisanat comme une planche de salut. Le capitalisme multinational est
en passe de détruire l'homme, mais la PME/artisanat le régénère. Aujourd'hui,
l'artisanat se place comme modèle de production et de consommation de la
nouvelle société de consommation mondiale (5). L'artisanat s'adapte à la
nouvelle société de savoir et de loisirs. Pourtant, en Algérie, ce secteur ne
figure pas dans les tablettes de l'ONS. Pour un économiste averti, dans toutes
ces stratégies, l'Algérie a mis la charrue avant les bÅ“ufs, parce que pensées
par les néocolonialistes tels que Mc Carty, Debernis, Tiano, appréciées et
approuvées par les économistes Belaid Abdeslam, Adbelhamid Temmar, Mohamed
Hocine Benissad, Abdelatif Benachenhou, Ahmed Benbitour, Abdelmadjid Bouzidi
etc.…Il y a au moins quelqu'un qui est clair en l'occurrence l'avocat de
développement capitaliste en Algérie, expert international Abderahmane Mabtoul
avec son MDEC.
Cessons de nous
ridiculiser vis-à-vis de nos voisins et du monde entier et apprenons, une fois
enfin, à nous estimer, à nous évaluer, à nous apprécier, à nous faire confiance
mutuellement, à pardonner nos erreurs et à nous inspirer des chinois, des malaisiens,
des coréens, des iraniens. La mentalité maghrébine est plus proche de l'empire
du Milieu et du Soleil Levant que de celle de l'Occident. Le capitalisme ne
mène nulle part qu'au meurtre de l'homme. Les harkis qui sont à 100 % français
sur le plan juridique, mais sur le plan spirituel ils ne sont pas intégrés, ni
eux ni leur progéniture avenir d'ailleurs. L'on doit fermer l'institut des
“super managers” et “son jury” qui a donné des titres de “l'excellence en
management” de l'année à des PDG tels que celui de Sonatrach et bien d'autres
de l'espèce. “L'Algérie, terre d'art et d'histoire” chantée par Augustin
Berque, est devenue l'Algérie des vandales et des Banou Hillal. L'humour
américain va jusqu'à inventer une anecdote d'un professeur d'un collège américain
qui pose la question à une collégienne : “qui de la mafia dans monde peut
dilapider le trésor américain ? Celle-ci avec une intelligence vive répond :
‘monsieur ! Un seul ministre algérien suffit'.
Nous sommes en tant qu'élite, tous comptables
devant les martyrs d'hier et d'aujourd'hui et devant l'Algérie pour avoir formé
des terroristes, même bureaucratiques, et des malfaiteurs. Les 400 000 cadres
qui vivent à l'extérieur faisant le bonheur et le bien-être des pays qui nous
dominent actuellement sont complices aussi de la crise multidimensionnelle qui
frappe l'Algérie. La bataille pour une Algérie indépendante économiquement est
en Algérie même; elle n'est pas ailleurs. One, Two, Three, Viva l'Algérie ne
doit pas être hurlé à l'occasion de la coupe mondiale de football. Ce slogan
doit être concret dans le cÅ“ur de tous les algériens épris de leurs pays que se
soit en législatif et judiciaire, en exécutif, en économie, en technologie, en
information-communication, en savoir-faire, en sport. À chaque génération,
l'algérien fait des miracles. Pourquoi ne serait-il pas capable de le faire
aujourd'hui et demain.Pourquoi s'inspirer de la constitution française ou
américaine et délaisser celle de Mohammed (QSSL) avec ses 99 articles. Celle-ci
est plus démocratique que celle de Périclès. Elle sépare le législatif, le
judiciaire de l'exécutif.
Elle est
chapeautée par un ‘Madjlis Echoura' (conseil consultatif), une sorte d'APN qui
réunit les représentants de toutes les communautés y compris celle des juifs.
L'Islam n'a jamais été religion d'État. Il est État et religion. Celui-ci est
individuel et rayonne en dehors du pouvoir ou de l'État. Il est comme la
religion chrétienne. Celle-ci, elle n'est inscrite dans aucune constitution
dans le monde occidental. La déclaration de l'indépendance américaine écrite
par Thomas Jefferson ressemble à la constitution de Médine. Le pouvoir en islam
est à la fois temporel et spirituel.
Il faut élever la barre culturelle et
idéologique très haut, cher collègue Ahmed Benbitour, notre société désire
ardemment se réapproprier sa conscience nationale fondée sur le savoir ( Iqra
au nom de ton Dieu…). Nous qui sommes au soir de notre vie, nous sommes ravis
de voir chaque ‘hittiste' alphabète ou analphabète manier le portable avec
dextérité et qu'il soit bien au courant du changement du progrès et de la
technologie dans le monde mieux que vous et nous. Ce savoir technologique tend
à rapprocher le riche du pauvre, la main dans la main, à construire ensemble la
société humaine de demain. Notre moral se trouve renfoncé quand nous
rencontrons des jeunes algériens et algériennes plus formés que vous et nous,
de plus en nombreux où, personnellement, nous apprenons beaucoup d'eux.
L'Algérie d'aujourd'hui exige la moralisation de l'élite, le pardon avant
d'être pardonné. Notre ancêtre Abraham n'a-t-il pas pardonné à son père ? Sur
ce point, il y a une unanimité. Nous assistons à une décadence morale et
intellectuelle incommensurable, au chaos spirituel et à une avalanche des
certitudes essentielles disaient (Henri Massis; le ‘désordre mental') nous
assistons à un pseudo intellectualisme plat et banal. Cet effritement a atteint
presque tous les algériens à quelques niveaux de la société qu'ils soient. Pour
certains, ils ont perdu le sens de la mesure et de l'orientation naturelle.
L'élite, à l'exception d'une infime partie, a la science, mais sans conscience.
Elle est ruinée dans l'âme (Rabelais). Nous ne savons pas si nous disons
parfois des bêtises en clamant qu'il faut dépasser les idées fixes de «d'où
tiens-tu ça», de «qui tu qui» et l'esprit de suffisance. Nul n'est parfait y
compris nos prophètes. L'épi vide se lance au ciel d'une manière hautaine,
l'épi riche en grains se courbe à embrasser la terre en signe d'humilité.
À propos des capitalistes nationaux qui ont
accumulé de l'argent thésaurisé dans les banques étrangères qui sert à enrichir
le capital financier mondial, notre position est celle-ci : tout capitaliste
qui a gramme de ‘nif' pour son pays doit déplacer ses capitaux en Algérie. Il
doit être exonéré de tout impôt à condition d'investir son argent dans des
activités productives et dans les NTIC pour créer des richesses et l'emploi.
CEVITAL, TAHKOUT, sont des exemples qui portent l'Algérie sur leurs capitaux.
La grandiloquence n'ajoute pas à la dignité. Il n'y a pas un homme qui chie de
l'or et l'autre de la merde. Nés, libre arbitre, nous devons encore une fois
obéir à Dieu seul (Thomas Jefferson).
Dépassons nos vues étroites et payons nos
dettes vis-à-vis de notre pays qui nous a formé gratuitement. C'est Ibn
Khaldoun qui a civilisé l'Occident (Montesquieu, Pascal et d'autres). Qui ont
formé les céramistes d'Alhambra de Seville, de Tolède etc. si ce n'est l'élite
de Tlemcen du IX au XVe siècle ? Notre tristesse est grande d'assister
dernièrement à la chambre nationale de l'artisanat et des métiers à Sidi Fredj,
des professeurs espagnols apprenant à nos jeunes, le métier de céramiste. Notre
élite et nous avec, sommes passibles de la Cour de La Haye pour ‘crime contre
l'humanité'.
Peut-on parler
d'une élite en Algérie ? Une élite qui a vécu dans une carapace d'un FLN qui
n'a rien libéré depuis 1962 et qui n'a joué aucun rôle! Avec sa fallacieuse
«famille révolutionnaire», ils sont comme une entreprise exploiteuse,
rechignent pour ne pas avoir été pris en charge à l'hôpital du Val de Grâce, au
mépris de l'hôpital de Ain Naâdja qui aligne les meilleurs professeurs
algériens. Des comme Djamila Bouhired qui veulent avoir des actions de
Sonatrach et se faire soigner chez les ennemis d'hier; c'est une honte à la
limite de la nausée. Des professeurs comme Lies Zerhouni, Ahmed Ben Abid en
médecine et des Omar Aktouf en économie, connus mondialement, ne demandent qu'à
servir l'Algérie pourvu que celle-ci les sollicite. Mais faut-il payer,
d'abord, l'élite résidente à sa juste valeur ?
Rappelons nous un
instant, lors des nationalisations des hydrocarbures en février 1971, les
Français se sont écriés : «vous les algériens, vous avez le pétrole certes,
mais nous, nous avons les idées». Nous ne sommes pas le nombril du savoir et
nous n'avons pas de solutions toutes faites à donner. En tant qu'humbles
citoyens nous avons une série de propositions à suggérer pour ouvrir les débats
au sein de l'université et de la société civile :
Démystification et démythification sur des
partis du multipartisme unique, sur le rôle de FLN et sa famille
révolutionnaire, sur la notion de l'héroïsme après 1962.
Définition de l'élite et sa responsabilité
dans une société post-indépendante,
Débat sur l'école, le lycée, l'université,
sur la formation de l'élite du pouvoir et de l'encadrement de la société. Débat
sur l'échec des hommes politiques dans leurs stratégies de gouvernance. Débat
sur une autre voie de développement (la troisième voie pour ne pas dire le juste
milieu).
Le régime politique pervers ne connaît qu'une
fausse illusion de bonheur. Si Platon condamne les rhétoriciens et les poètes,
ce n'est pas qu'il est indifférent à la beauté de l'art, c'est parce qu'ils
courtisent les tyrans en leur louant un faux bonheur fait de richesse et de
gloire et fondé sur l'injustice. La mort achève une longue démonstration du
malheur du tyran et des cardinaux tels que Mazarin et Concini. L'histoire où la
mémoire collective les cite avec mépris et éveille les sociétés à ne plus
procréer de pareil. Seul l'homme juste connaît le bonheur dans cette vie et
dans l'au-delà. Ce qui fait une élite saine, c'est son adaptation aux réalités
concrètes de l'histoire. Une élite inadaptée sera sanctionnée, à moyen et à
long terme, pour ses erreurs ridicules qui la rejettent ou la font graviter à
la périphérie de l'histoire. La contradiction fondamentale (6), est la
nécessité de l'idjtihad à savoir comment dépasser les contradictions de masse
dans une concertation démocratique pour arriver à un consensus. C'est un
critère réaliste pour définir l'idéologie politique et le meilleur pouvoir
politique durable. En portant un regard critique sur nos errements, en évitant
les idées préconçues en faisant un travail critique sur soi, ensemble nous
serons aptes à créer un événement, un miracle et porter haut l'Algérie sur le
podium des nations de la technologie et du savoir.
Ali TEHAMI *
(*) Enseignant
universitaire en retraite et consultant en PME/artisanat
Notes :
1-Ali Tehami,
«l'université de Boumerdes sera-t-elle une université de prestige, une
technopole ou une nécropole», in ‘Quotidien d'Oran' du 20 mai 1999.
2-Abderrahmane
Ibn Khaldoun, «l'histoire de l'Afrique du Nord»
3-Ali Tehami,
«Après 1962, le FLN a-t-il une raison d'être», in ‘El Watan' du 29 Mai 2007.
4-Ali Tehami,
«famille révolutionnaire, peuple réactionnaire», in ‘Quotidien d'Oran' du 31Mai
2009
5-Ali Tehami,
«Artisanat une nouvelle voie de développement économique mondiale en
perspective», in ‘Le Quotidien d'Oran' du 19 Janvier 2010.
6-Ahmed Kaid,
«contradictions de classes et contradictions au sein des masses», conférence
donnée en 1970, entreprise algérienne de presse, éditeur.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/02/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali TEHAMI *
Source : www.lequotidien-oran.com