ll Compte tenu du caractère réputé 'incompressible' des dépenses de fonctionnement, 'la réduction des marges de man'uvre et la place moins grande laissée aux dépenses d'équipement' est déja l'une des caractéristiques principales du projet loi de finances 2012. C'est aussi celle qui a suscité pour le moment le moins de commentaires. Le sabrage opéré dans les dépenses d'équipement de l'Etat est pourtant impressionnant. Leur montant total, proche de 2 800 milliards de DA, est en baisse de près de 30% par rapport à la dotation de 2011.
M. Karim Djoudi a tenté de justifier cette évolution en expliquant que''près de 85% des investissements inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014 ont déjà été pris en charge par les dernières lois de finances.''Le ministre ajoute qu' 'il n'y aura pas d'augmentation des dépenses en capital, car les projets avancent bien. Les seules augmentations programmées concernent les secteurs de l'habitat et de l'agriculture.' On peut en déduire que la tendance à la réduction des dépenses d'équipement, enregistrée pour la première fois depuis très longtemps avec le projet de loi de finances 2012, a de fortes chances de se poursuivre au cours des prochaines années (au moins en 2013, voire en 2014) et augure donc d'un ralentissement sensible et durable du rythme de programmation des projets d'investissement publics.
H.'H.
Posté Le : 02/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hassan HADDOUCHE
Source : www.liberte-algerie.com