La récurrente question

Que faut-il entreprendre pour éradiquer la violence dans nos stades ' Une récurrente question qui revient annuellement sans que l'on puisse en trouver la moindre réponse.
La rencontre USM Bel-Abbès ' ASM Oran a été émaillée de graves incidents remettant sur la table l'éternel problème de la violence. Ce n'est là qu'un échantillon de ce phénomène qu'on n'arrive pas à juguler. A en croire que c'est une fatalité à laquelle on doit se soumettre. Pourtant, pas mal de pays, pour ne pas dire tous, sont arrivés à bout de ce phénomène à travers des mécanismes largement à notre portée. Ce derby de l'ouest du pays, certainement classé à haut risque, a dégénéré en des scènes regrettables mais prévisibles. D'autant que pas une seule journée de championnat ne passe sans que ce genre d'incidents ne soit signalé ça et là. Mais au lieu de leur prescrire le traitement adéquat, les responsables de notre football vident les stades de spectateurs à travers le huis clos qui ne fait plus l'unanimité. Bien que cette sanction ait montré toutes ses limites, ces responsables s'entêtent à la maintenir contre vents et marées. En Turquie, la fédération a innové en matière de sanctions. Au lieu du désuet huis clos, elle a empêché les hommes d'assister à une rencontre de football. Cette lumineuse astuce a tout de même attiré plus de 20 000 femmes qui ont vraiment donné des couleurs dans les gradins et se sont montrées d'un fair-play exemplaire. Et si la FAF prend exemple de sa cons'ur turque. Dommage que chez-nous, les hommes, pas tous heureusement, sont aussi violents au foyer que dans les stades. Bref, les jours à venir apporteront leur lot de surprises car, notre championnat est bien parti pour revivre des scènes de violence d'un autre âge. Le taureau n'est pas pris par les cornes sauf si on fait appel aux femmes pour remettre les hommes sur le droit chemin. Celui de la sportivité à toute épreuve.