Algérie

La Réconciliation nationale, une libération de la société algérienne


La Réconciliation nationale, une libération de la société algérienne
L'élection du président Abdelaziz Bouteflika à la haute magistrature du pays au mois d'Avril 2004, une victoire populaire probante, a ouvert un boulevard pour répondre aux aspirations du peuple algérien en matière de réformes politiques, économiques et sociales. Les priorités du programme proposé à l'époque au peuple se sont articulées autour des objectifs dont la réalisation permettra à l'Algérie de résorber définitivement la crise qu'elle a subie au cours de la décennie noire. Ces objectifs visaient le parachèvement de la Réconciliation nationale, le renforcement de la modernisation de l'Etat de droit, la poursuite de l'effort de développement économique et social, ainsi qu'une politique extérieure marquée par la constance dans la coopération et la consolidation de la paix et de la stabilité dans la région, en Afrique et dans le monde. Ce n'était en fait que la poursuite et l'amélioration de l'?uvre accomplie par le président Abdelaziz Bouteflika au cours de son premier mandat (1999-2004). Dans son initiative de Réconciliation nationale, le chef de l'Etat a conclu qu'il est indéniable que le terrorisme a contrarié les énergies du pays, bloqué les initiatives créatrices et freiné, par voie de conséquence, l'élan de développement économique et social acquis au lendemain de l'indépendance de l'Algérie. Et qu'il fallait un retour à la paix et à la stabilité permettant aux Algériens à se remettre au travail. Il fallait aussi un retour immédiat à la croissance, l'amélioration des équilibres macro-économiques, un service de la dette supportable, le lancement progressif de l'investissement. Autant de facteurs qui depuis l'avènement du processus de Réconciliation nationale ont donné un coup d'accélérateur à la dynamique de développement économique et social du pays dans une parfaite stabilité politique. La Réconciliation nationale adoptée à la majorité des Algériens au mois de Septembre 2005 a été une exigence politique majeure visant à établir un "Accord" et une " Entente " entre les Algériens sur les fondements essentiels de la République et de l'Etat de droit, tout en libérant les pesanteurs tragiques d'une crise nationale qui n'a épargné personne. Cette ?uvre nationale a, également, permis de restituer les valeurs sur lesquelles s'est cristallisée depuis des temps immémoriaux la société algérienne, leur place inscrite en grande ligne dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, légitime et essentielle a été un segment régulateur des relations et des pratiques sociales, politiques et culturelles. A présent, la portée historique de cette ?uvre du président Abdelaziz Bouteflika est, donc, à dimension multiple. Elle contribue d'ambitionner de résoudre les problèmes cruciaux du présent, en résorbant les dérapages du passé et en s'adossant aux exigences du futur de la nation. Et comme souvent souligné et rappelé par le chef de l'Etat : " La modernisation du pays dans un monde en mouvement ne peut s'opérer en rangs dispersés. Les Algériens devront retrouver leurs repères et réapprendre à vivre et à travailler ensemble dans le respect des valeurs communes qui fondent la société, la République et l'Etat de droit. Les générations nouvelles ne pardonneraient pas à leurs aînés de leur léguer des contentieux, aussi lourds, qui ne pourront que paralyser le pays et le tirer vers le bas, dans un monde qui aura progressé sans nous nous ".A présent, le processus de Réconciliation nationale constitue une base fondamentale pour reconstruire une nouvelle force émancipatrice, signée par le président Abdelaziz Bouteflika et complètement avalisée par le peuple algérien, c'est-à-dire une mobilisation et un engagement " Ensemble ", un " mouvement dont l'Algérie a besoin maintenant ".
La Réconciliation nationale n'est pas un parti politique, c'est un investissement national individuel et collectif et sous la chapiteau de la paix, la sécurité, la stabilité et le développement économique et social. Aussi cette entente nationale ne peut prendre pleinement son sens qui si elle est mise en ?uvre collectivement. Si l'on veut transformer et renforcer l'émancipation nationale, il est nécessaire d'avoir un débat stratégique collectif. Cela ne doit pas être une addition de choix politique partisan ou de groupes d'individus qui cherchent autre chose que la stabilité du pays. Pire encore, ces politiques à l'affut de la moindre brèche dans la cohésion nationale, dans la situation actuelle, de répéter les événements douloureux des années 90, c'est-à-dire incruster l'Algérie dans l'anarchie et le désordre et voir son histoire une fois de plus se dérouler en dehors du monde contemporain, ce qui serait certainement fatal au cadre collectif de l'entente nationale, pourtant précieux.
Oui. Précieux où la jeune génération va puiser de nouvelles forces et un idéal de vie régénéré ; et cette jeunesse elle-même à la recherche de son épanouissement, qu'elle comprend assez parfaitement, et l'actuelle abusive de tentatives de déstabilisation du pays, qu'elle rejette. Tentatives faut-il le redire qui nuisent à l'image de marque du pays. Un fluide subtil parcourt la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale et en oriente les métamorphoses ; il s'agit de réconcilier la société au concept du vent du renouveau, terme qui donne justement son nom de Réconciliation avec soi-même et qui vise à réveiller la conscience des Algériens. Et plus précisément, la réconciliation, symbole même qui compose et rythme le Message de Novembre 54. Vent de l'esprit qui souffle sur l'Algérie qui dérange. Vent de paix, de sécurité, de développement économique et social qui repense les blessures, efface les erreurs du passé et rend caduques division et fitna, les parties cloisonnées de la société algérienne.
Ce nouveau vent de stabilité politique, économique et social qui souffle sur l'Algérie est l'?uvre d'un homme conscient et responsable quant à l'avenir de l'Algérie ; la Réconciliation nationale éclaire, depuis longtemps, d'une lueur pionnière le devenir de la nation algérienne.
A tous ceux qui regardent et continuent de critiquer la stabilité du pays apportée par la Réconciliation nationale, ceux qui pensent que son avènement est un échec, ceux qui apprécie cette voie avec condescendance, le peuple algérien dans son écrasante majorité leur exprime à chaque circonstance qu'ils ont tort et qu'il ne reviendra jamais en arrière. La cohésion nationale totalement assumée par le programme présidentiel, remise encore une fois en évidence et comme priorité par le Plan d'action du gouvernement est le seul cadre national réellement existant qui soit à même de continuer, au-delà des atermoiements politiciens des uns et des autres. En résumé, la Réconciliation nationale est une libération de la société algérienne des démons qui ont entraîné le pays dans la décadence politique et morale.
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