Algérie

La réclusion criminelle à perpétuité requise contre les 22 accusés



La réclusion criminelle à perpétuité requise contre les 22 accusés
La réclusion criminelle à perpétuité a été requise par le procureur général près le tribunal criminel d'Alger contre 22 accusés dans une affaire de trafic de cocaïne.Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à 2011 après que les services de sécurité d'Alger eurent été informés de «l'existence à Alger d'un réseau international spécialisé dans le trafic de cocaïne provenant de Bamako et d'Espagne». Il s'est avéré, après les informations reçues, que le réseau dirigé par l'accusé principal dans l'affaire, F. Abdennour, avait chargé un groupe de stewards parmi eux Réda Sika, l'artiste qui travaille également à Air Algérie, d'acheminer cette drogue. Les services de sécurité sont parvenus, le 2 octobre 2011, à arrêter l'un des stewards à l'aéroport Houari-Boumediene venant de Bamako «en ayant en sa possession une quantité de cocaïne pure», avant d'interpeller les autres accusés dont certains acheminaient de la drogue à partir de Bamako ou d'Espagne pour la remettre à des personnes qui se chargeront, ensuite, soit de la commercialiser dans la capitale ou de la revendre au détail à des toxicomanes. F. Abdennour, avait reconnu lors de l'instruction avoir recruté en 2008 un groupe de stewards pour lui apporter des quantités plus ou moins importantes de cocaïne depuis Bamako et l'Espagne. Le chanteur Réda Sika avait nié, tout au long de l'instruction judiciaire, les faits qui lui ont été reprochés, reconnaissant cependant avoir consommé de temps en temps de la drogue sans pour autant la commercialiser ou la transporter. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, l'Algérie a décidé d'ouvrir quatre-vingts nouveaux postes-frontières. Cet état de fait vise à empêcher l'incursion des terroristes en Algérie mais également d'éviter à ce que le pays ne devienne un point de passage pour les trafiquants de drogue. Parallèlement à ces mesures ciblant les réseaux de contrebande, les autorités algériennes ont également procédé à des modifications législatives. Conformément aux termes de la loi proposée, les trafiquants seront passibles de peines de prison très lourdes, tandis que les trafiquants d'armes se verront condamnés à la prison à vie. Cette même loi propose d'étendre la compétence des autorités judiciaires pénales à certains trafics criminels, notamment les trafics impliquant l'utilisation d'armes et d'autres activités de contrebande affectant la sécurité, l'économie et la santé nationales.




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