La réaction Qu'en penseront les autres clubs '

Au moment où la FAF et les pouvoirs publics ont lancé le professionnalisme en Algérie et qui, en l'espace de deux ans, n'a pas encore donné les résultats escomptés puisque la quasi-totalité des clubs vit de grosses difficultés financières, voilà que l'Etat décide de reprendre la gestion du sport en intégrant le Mouloudia d'Alger sous la coupe de Sonatrach. On imagine d'ores et déjà la réaction des autres clubs professionnels, hormis l'USM Alger qui appartient au groupe ETRHB d'Ali Haddad, qui vont s'interroger de la sorte : «Pourquoi le MCA et pas les autres '» Evidemment, ce ne sont pas les arguments qui vont manquer pour expliquer ce retour, car même en 1989 et le retrait de l'Etat des affaires des clubs, seul le MCA avait continué d'être géré par la Sonatrach jusqu'en 2001. Il faut certainement s'attendre à la réaction des autres clubs qui vont réclamer leur «part du gâteau» car, selon eux, la Sonatrach est une Société nationale et elle appartient à tous les Algériens. Il faut bien rappeler qu'en 1977, lors de l'avènement de la réforme sportive, la Sonatrach avait repris trois clubs : l'Entente de Sétif, devenue l'Entente Plastique Sétif (EPS, en référence à l'ex-ENPC), le MC Oran qui passera Mouloudia des Pétroliers d'Oran, repris par Naftal, et bien évidemment le MCA qui deviendra MPA avant que tous les clubs ne reprennent leur sigle civil.