Algérie

La raison des réserves de l'Algérie



La raison des réserves de l'Algérie
L'adoption de la force militaire arabe commune a été votée à l'unanimité. Sauf que l'Algérie aurait exigé un examen plus approfondi d'une telle option. L'intervention musclée au Yémen et la crainte de l'intervention en Libye sont les craintes algériennes sur ce sujet.L'adoption de la force militaire arabe commune a été votée à l'unanimité. Sauf que l'Algérie aurait exigé un examen plus approfondi d'une telle option. L'intervention musclée au Yémen et la crainte de l'intervention en Libye sont les craintes algériennes sur ce sujet.Il est vrai que les considérations que porte la Ligue arabe pour combattre le terrorisme sont justifiées mais pour l'Algérie, cette affaire peut déboucher vraisemblablement dans une logique des va-t-en guerre qu'elle refuse toujours de cautionner. Abdelkader Bensalah qui a représenté l'Algérie dans le dernier sommet de la Ligue arabe a appelé certes à « la préservation de la sécurité arabe » mais a-t-il fait savoir, « l'Algérie appelle à soumettre l'initiative de création d'une force militaire arabe commune à un examen plus approfondi ».La crise du Yémen avec l'envoi d'escadres des pays du Golfe cautionné par l'Arabie saoudite a mis les pays arabes devant un cas de conscience en cherchant à anéantir la milice houthie de la carte de la région.L'Algérie, rappelle- t-on, avait par le biais du ministre des AE, Ramtane Lamamra, refusé toute ingérence dans les affaires internes de ce pays, préférant comme à l'accoutumée une solution politique négociée. Et ce qui inquiète à juste titre les autorités algériennes autour des manoeuvres militaires arabes surtout du tandem Arabie saoudite et Egypte qui veulent entraîner avec eux le reste des pays pour « régler les comptes aux hordes criminelles ».En fait, c'est l'Algérie qui a été la première à appeler pour fédérer une force commune d'intervention face à la menace terroriste grandissante et qui a faite naître plus tard d'autres organisations criminelles plus déterminées. Ces derniers ont laissé agir ces groupes avant que leur stabilité ne soit à son tour dans la ligne de mire de ces groupes organisés dans le contexte chamboulé par le « printemps arabe ».Dans cette histoire, il est plausible que les Etats arabes chercheraient selon des analystes à intervenir en Libye soit indirectement dans nos frontières.L'Algérie qui redouble d'intensité pour faire comprendre aux autres pays arabes que l'intervention militaire même circonscrite en territoire libyen ne résoudrait pas la fin du terrorisme d'autant que les milices et les groupes tribaux qui s'affrontent ne sont pas prêts à déposer les armes. L'autre raison qui fait augmenter les périls de l'ingérence militaire est le caractère difficile du pays avec des chances très limitées d'obtenir satisfaction si de telles frappes avaient eu lieu.On parle depuis peu de faire armer le général Haftar et ses groupes par le biais de l'aide en armes qu'apporteront certains pays arabes voulant certainement trouver un front clair pour prétexter une intervention militaire. C'est ce que l'Algérie récusera en tout lieu et quelque soit l'opportunité. La diplomatie algérienne va devoir ainsi jouer les pompiers en se saisissant du dossier libyen pour faire aboutir les débuts des pourparlers pour la stabilité et la paix dans ce pays.Il est vrai que les considérations que porte la Ligue arabe pour combattre le terrorisme sont justifiées mais pour l'Algérie, cette affaire peut déboucher vraisemblablement dans une logique des va-t-en guerre qu'elle refuse toujours de cautionner. Abdelkader Bensalah qui a représenté l'Algérie dans le dernier sommet de la Ligue arabe a appelé certes à « la préservation de la sécurité arabe » mais a-t-il fait savoir, « l'Algérie appelle à soumettre l'initiative de création d'une force militaire arabe commune à un examen plus approfondi ».La crise du Yémen avec l'envoi d'escadres des pays du Golfe cautionné par l'Arabie saoudite a mis les pays arabes devant un cas de conscience en cherchant à anéantir la milice houthie de la carte de la région.L'Algérie, rappelle- t-on, avait par le biais du ministre des AE, Ramtane Lamamra, refusé toute ingérence dans les affaires internes de ce pays, préférant comme à l'accoutumée une solution politique négociée. Et ce qui inquiète à juste titre les autorités algériennes autour des manoeuvres militaires arabes surtout du tandem Arabie saoudite et Egypte qui veulent entraîner avec eux le reste des pays pour « régler les comptes aux hordes criminelles ».En fait, c'est l'Algérie qui a été la première à appeler pour fédérer une force commune d'intervention face à la menace terroriste grandissante et qui a faite naître plus tard d'autres organisations criminelles plus déterminées. Ces derniers ont laissé agir ces groupes avant que leur stabilité ne soit à son tour dans la ligne de mire de ces groupes organisés dans le contexte chamboulé par le « printemps arabe ».Dans cette histoire, il est plausible que les Etats arabes chercheraient selon des analystes à intervenir en Libye soit indirectement dans nos frontières.L'Algérie qui redouble d'intensité pour faire comprendre aux autres pays arabes que l'intervention militaire même circonscrite en territoire libyen ne résoudrait pas la fin du terrorisme d'autant que les milices et les groupes tribaux qui s'affrontent ne sont pas prêts à déposer les armes. L'autre raison qui fait augmenter les périls de l'ingérence militaire est le caractère difficile du pays avec des chances très limitées d'obtenir satisfaction si de telles frappes avaient eu lieu.On parle depuis peu de faire armer le général Haftar et ses groupes par le biais de l'aide en armes qu'apporteront certains pays arabes voulant certainement trouver un front clair pour prétexter une intervention militaire. C'est ce que l'Algérie récusera en tout lieu et quelque soit l'opportunité. La diplomatie algérienne va devoir ainsi jouer les pompiers en se saisissant du dossier libyen pour faire aboutir les débuts des pourparlers pour la stabilité et la paix dans ce pays.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)