Algérie

La Radio à l’heure de ramadhan, Cirta FM chahute ses auditeurs



C’est avec un réel plaisir que nous avons enregistré le retour de Djamel Eddine Hazourli, pour qui la culture n’a pas de secret, après une hibernation forcée de laquelle, il est revenu plus déterminé que jamais.

De son côté, Samir Benabderrahmane, qui ne flirtait généralement qu’avec les émissions de malouf, s’essaye depuis peu dans la réalisation d’émission de divertissements. Cette fois, c’est de 15 à 16h, quotidiennement, qu’il tente de redonner à Cirta FM le lustre qui était le sien, par le biais d’un animateur qui a fait par le passé les beaux jours de la radio constantinoise avec sa fameuse émission Binatna, une sorte de … caméra cachée sur les ondes des transistors, où il chahutait chaque jeudi des personnalités et même des gens ordinaires qui se laissaient emporter par l’humour ravageur de notre ami Noureddine Bechkri, l’artiste natif des planches du théâtre régional de Constantine. Si la nouvelle émission animée par Bechkri, intitulée Sou’al, djaweb (question, réponse), diffère de Binatna, la façon de bousculer les auditeurs est toujours la même, car l’animateur de par son humour inné passe du sérieux au burlesque avec une aisance que lui envierait beaucoup de comédiens. Sou’al, djaweb, même si elle n’a que quelques jours d’existence, s’impose déjà comme émission culturelle et divertissante, à travers laquelle Bechkri incite les auditeurs de Cirta FM a prendre un bol de culture mélangé à un zeste d’humour bien dosé. L’innovation, de taille, consiste cette fois-ci en des cadeaux proposés aux auditeurs. Ce n’est plus l’éternel « vous avez gagné une chanson » mais plutôt des micro-ordinateurs, des caméscopes et autres gâteries que Bechkri propose à ses auditeurs dans une ambiance bon enfant qui vous ferait oublier les gargouillis de votre estomac. Les auditeurs ne se sont pas trompés sur la qualité de l’émission, c’est pourquoi le standard de la radio est à la limite de la saturation. Tant mieux pour Cirta FM qui avait besoin de se remettre en question et pour Noureddine Bechkri à qui le micro a tant manqué. Et inversement !




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