Algérie

La quête de l'innovation locale



La quête de l'innovation locale
« Cette manifestation, c'est pour dire aux entreprises, donnez-vous le temps de nous écouter, découvrez ce que les technologies de l'information et de la communication peuvent apporter à vos sociétés », a indiqué, hier, au forum d'El Moudjahid, le président de Xmedia, Karim Embarek. Mais c'est aussi pour montrer les capacités algériennes en la matière et convaincre les grosses entreprises de solliciter leurs services et produits. « Nous avons accompagné des dizaines de projets et nous avons suivi de près des jeunes entreprises qui ont innové, créé des logiciels qu'elles exportent même à l'étranger, en Suisse notamment. Il y a des choses qui se font ici, il faut juste les faire connaître. D'où cette exposition », relève le DG de l'ANPT, Youcef Aklouf. Le but, à long terme aussi, est d'accélérer le e-Algérie, de permettre aux entreprises de louer des applications, des espaces de données de chez des prestataires algériens et de constituer un réseau local qui permet la communication et l'échange. « Derrière les TIC, il y a toute en économie, une industrie. Ce créneau génère beaucoup de bénéfices et nous avons intérêt à apprendre comment attirer un client et ne plus le laisser partir », souligne le premier responsable de Xmedia. Mais pour en arriver là, il faudra d'abord créer, innover. « L'ANPT accompagne le porteur de projet jusqu'à la création de son entreprise. Il suffit que le porteur de projet émette le souhait de créer son entreprise au cyberparc de Sidi Abdallah. Une fois sur place, nos coachings et experts l'assisteront. Nous mettons même des locaux à leur disposition, en échange de 5.000 DA/mois, sur une période de deux ans et demie », assure Aklouf, en reconnaissant, toutefois, que l'éloignement du site est un frein. En attendant que les cybers parcs d'Annaba, Oran et Ouargla soient achevés, des incubateurs sont introduits dans des universités de plusieurs wilayas. « Au lieu d'attendre qu'ils viennent vers nous, c'est nous qui allons vers eux, vers les étudiants et les porteurs de projet. Les incubateurs sont financés par un fonds public, et ce, dans le but d'introduire les futurs jeunes entrepreneurs dans le marché. Mais les grosses entreprises doivent jouer un rôle de parrains pour les encourager à mieux entrer dans le marché et valoriser leurs produits », précise le DG de l'ANPT. Durant l'exposition Algérie 2.0, plus d'une cinquantaine de conférences sont prévues ainsi qu'une quarantaine d'ateliers destinés aux étudiants, aux porteurs de projets et aux entreprises. Des concours sur la création notamment des start-up seront également organisés.




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