La question des droits de l'Homme s'impose

Comme chaque année, l'université M'hamed-Bouguerra abrite l'université d'été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique. Ils sont 400 cadres à se réunir sous le slogan «Un Etat sahraoui indépendant est la solution».La cérémonie inaugurale s'est déroulée en présence de Mustapha Bachir Essaid, membre du secrétariat général du Front Polisario, ministre d'Etat conseiller auprès du président sahraoui, et Mme Meriem Essalek Hamada, ministre sahraouie de l'Enseignement et de l'Education, présidente de l'université d'été, ainsi que d'autres ministres et hauts responsables de la RASD. Ces travaux de l'université d'été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) se déroulent dans un contexte particulier au vu des troubles que traverse le monde arabe et de la situation sécuritaire au Mali, sans oublier la contestation qui secoue le Maroc éclaboussé par «la grâce royale accordée à un pédophile espagnol» et le dernier rapport d'Amnesty International qui a accroché le royaume chérifien sur la situation des Sahraouis des territoires occupés. Plusieurs représentants de la société civile algérienne et de défenseurs du droit des peuples à l'autodétermination ont tenu à marquer leur présence à cette cérémonie en signe de solidarité avec le peuple sahraoui. On citera parmi eux : des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la nation, des représentants de partis politiques algériens et organisations internationales, dont Pierre Galand, président de la Coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), et des membres du corps diplomatique accrédité en Algérie. Dans une allocution prononcée à cette occasion, Mme Essalek Hamada a appelé «le peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu'à l'indépendance de l'ensemble du territoire sahraoui». Le programme de la rencontre comprend notamment une série de communications sur des thèmes liés à la cause sahraouie et au droit des peuples à l'autodétermination, à la honteuse exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental, les droits de l'Homme dans les territoires sahraouis faisant l'objet de nombreuses violations commises par les autorités d'occupation marocaines. «La situation au Sahel» et «la sécurité régionale dans un contexte de crise», «Les drogues et leurs ravages sur la jeunesse au Maghreb» seront les autres thèmes débattus par les cadres de la RASD.