Algérie

La qualité laisse à désirer



La qualité laisse à désirer
Nombreux sont les consommateurs qui se plaignent de la qualité du lait pasteurisé conditionné en sachet, notamment pour son goût, et doutent même de sa valeur nutritionnelle, mais vu son prix subventionné (25 DA), ce produit de base reste très demandé sur le marché.Nombreux sont les consommateurs qui se plaignent de la qualité du lait pasteurisé conditionné en sachet, notamment pour son goût, et doutent même de sa valeur nutritionnelle, mais vu son prix subventionné (25 DA), ce produit de base reste très demandé sur le marché.Pour exprimer la "mauvaise qualité" de ce produit censé contenir 15 à 20% de matière grasse et 103 grammes de poudre de lait par litre, des consommateurs approchés par l'APS l'assimilent à une "eau blanche" accompagnée souvent d'une odeur et un goût anormaux. "Le lait pasteurisé en sachet ne correspond pas aux normes voulues et le consommateur n'est pas satisfait de sa qualité", souligne, pour sa part, Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE).Selon lui, les consommateurs signalent, à chaque fois et depuis longtemps, "une odeur et un goût anormaux". "L'association a même gardé des échantillons et a sollicité la direction du commerce de la wilaya d'Alger pour qu'elle effectue des analyses. Chose qui n'a pas été faite, car selon la direction, les laiteries disposent d'un outil d'autocontrôle", a-t-il dit. Le non-respect des normes en matière de dosage en poudre de lait serait à l'origine de cet "arrière-goût".En effet le cahier des charges liant l'Office national interprofessionnel de lait (Onil) aux laiteries impose 103g de poudre subventionnée par litre, alors que ces dernières réduisent les doses pour produire d'autres produits laitiers, estiment des professionnels. La production nationale de lait pasteurisé en sachet a atteint 1,5 milliard de litres durant l'année écoulée, selon les données de l'Onil.Du côté des producteurs, le lait en sachet pasteurisé subit plusieurs tests et contrôles dès la réception de la matière première (poudre de lait) en passant par l'étape du dosage et du conditionnement, atteste M. Dahmani directeur commercial à l'unité Colaital de Birkhadem, qui fournit l'essentiel de la demande en lait en sachet de la wilaya d'Alger."Le lait subventionné conditionné en sachet n'est pas, sur le plan nutritionnel, aussi riche que d'autres types de lait (lait entier ou lait de vache) dont les prix sont libres. C'est un produit conforme d'une qualité assez normale", estime le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, Abdelhamid Boukahnoun.Les pouvoirs publics, ajoute-t-il, ont défini le dosage de matière première selon des normes internationales et des considérations liées au budget. Afin de préserver ses qualités nutritionnelles, un sachet de lait d'un litre doit contenir 98% d'extrait sec, ce qui représente 103g de poudre de lait.Pour exprimer la "mauvaise qualité" de ce produit censé contenir 15 à 20% de matière grasse et 103 grammes de poudre de lait par litre, des consommateurs approchés par l'APS l'assimilent à une "eau blanche" accompagnée souvent d'une odeur et un goût anormaux. "Le lait pasteurisé en sachet ne correspond pas aux normes voulues et le consommateur n'est pas satisfait de sa qualité", souligne, pour sa part, Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE).Selon lui, les consommateurs signalent, à chaque fois et depuis longtemps, "une odeur et un goût anormaux". "L'association a même gardé des échantillons et a sollicité la direction du commerce de la wilaya d'Alger pour qu'elle effectue des analyses. Chose qui n'a pas été faite, car selon la direction, les laiteries disposent d'un outil d'autocontrôle", a-t-il dit. Le non-respect des normes en matière de dosage en poudre de lait serait à l'origine de cet "arrière-goût".En effet le cahier des charges liant l'Office national interprofessionnel de lait (Onil) aux laiteries impose 103g de poudre subventionnée par litre, alors que ces dernières réduisent les doses pour produire d'autres produits laitiers, estiment des professionnels. La production nationale de lait pasteurisé en sachet a atteint 1,5 milliard de litres durant l'année écoulée, selon les données de l'Onil.Du côté des producteurs, le lait en sachet pasteurisé subit plusieurs tests et contrôles dès la réception de la matière première (poudre de lait) en passant par l'étape du dosage et du conditionnement, atteste M. Dahmani directeur commercial à l'unité Colaital de Birkhadem, qui fournit l'essentiel de la demande en lait en sachet de la wilaya d'Alger."Le lait subventionné conditionné en sachet n'est pas, sur le plan nutritionnel, aussi riche que d'autres types de lait (lait entier ou lait de vache) dont les prix sont libres. C'est un produit conforme d'une qualité assez normale", estime le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, Abdelhamid Boukahnoun.Les pouvoirs publics, ajoute-t-il, ont défini le dosage de matière première selon des normes internationales et des considérations liées au budget. Afin de préserver ses qualités nutritionnelles, un sachet de lait d'un litre doit contenir 98% d'extrait sec, ce qui représente 103g de poudre de lait.




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