Algérie

La publicité stimule la consommation



Plus de 100 participants avaient pris part aux 11es Journées euromaghrébines de la communication publicitaire, tenues à hôtel El-Aurassi à l'initiative de RH. International. C'est le secrétaire général du ministère de la Culture qui avait donné le ton en rappelant toute l'importance de la communication publicitaire dans le développement économique, social et culturel du pays."La publicité n'échappe pas à la culture, dira-t-il, et ce, pour de nombreuses raisons. D'abord, on peut s'en inspirer, on peut s'en servir pour transmettre un message sans le mettre en mots, on peut l'utiliser pour attirer l'attention ou provoquer une émotion." Avant lui, l'organisateur appellera les professionnels à s'organiser avant d'évoquer les nombreuses agences internationales qui se taillent la part du lion en Algérie, et dont les intentions d'investissement sont nulles. La publicité digitale continue son évolution de par le monde, ses revenus à l'échelle mondiale sont estimés à 72,5 milliards de dollars en 2016.
Pour les experts, la croissance publicitaire vient exclusivement du digital qui nourrit Google, Apple, Facebook, Amazone et Microsoft. Les intervenants ont estimé que ce ratio continuerait à se stabiliser, voire évoluer.
En Algérie, il n'est pas facile de faire une estimation du marché de la publicité digitale en Algérie. Quelques motifs ont été énumérés, notamment l'absence ou presque de monitoring capable de refléter la réalité du terrain, les estimations énumérées varieraient entre 400 et 500 millions de dinars, et ce, si l'on y ajoute ceux qui achèteraient des marques de l'étranger. Intervenant, le P-DG de AD Display, leader algérien de l'affichage publicitaire urbain, Hadj Saïd, dira que le marché est de l'ordre de 100 millions de dollars, au Maroc il dépasserait les 150 millions de dollars et la Tunisie viendrait en troisième position avec 70 millions de dollars.
Il saisira cette occasion pour dénoncer une concurrence déloyale du marché et appellera à une organisation capable de réglementer ce développement anarchique. Brahil Sail, DG du bureau de sondage, lui, soutient que "81% des internautes le font sur smartphone, 6% sur tablette, 7% sur PC de bureau et 15% sur le PC portable. En revanche, 82% se connectent à la maison, 19% au travail, 2% sur le wifi public et 1% au cybercafé".
Il fera référence à la durée moyenne que passe un Algérien sur Internet ; elle est de 177 minutes (presque 3 heures par jour) chez les 15-24 ans.
Riad Aït Aoudia de Medialgérie reconnaîtra, quant à lui, que "la communication publicitaire en Algérie continue sa mutation, après une période de rattrapage... Cette année, touchée par les réalités économiques, elle stagne en valeur, elle recule même sur certains secteurs, comme l'automobile et la téléphonie pour qui l'âge d'or de la voix semble appartenir au passé et la transformation en distributeur de Data et de contenus au futur".
H. R.


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